«Don’t Worry Darling», avec Florence Pugh et Harry Styles, un film complètement fou
Scénario délirant, bascule sidérante en cours de film, réalisation brillante, interprétation remarquable : ce grand film de studio en met plein la vue.
C’est si rare que cela procure des sensations qu’on n’oublie pas : un film de studio fou, à l’intrigue inattendue ou empreinte d’une vraie noirceur, mais avec des stars. Dans cette catégorie précieuse, on peut citer « The Game », de David Fincher avec Michael Douglas (1997), ou « The Truman Show », de Peter Weir avec Jim Carrey (1998). On va pouvoir y ajouter « Don’t Worry Darling », dans les salles ce mercredi 21 septembre, production Warner signée de la comédienne et réalisatrice Olivia Wilde, qui y est visible dans un second rôle.
Le début du film, qui a fait la clôture du récent Festival du film américain de Deauville, présente un tableau idyllique : une banlieue américaine ultra-proprette bâtie entre des montagnes désertiques, en pleines années 1950. Les hommes qui y vivent travaillent à un « projet » dont ils ne peuvent parler, guidés par le maître des lieux, Frank (Chris Pine).