A moins de six mois de la fin de la période de transition, le gouvernement de Boris Johnson a lancé, lundi 13 juillet, une grande campagne d’information, baptisée « Check, change and go » (« Vérifiez, changez et allez-y ! »), afin de préparer les Britanniques à la réalité d’un Brexit resté jusqu’à présent largement théorique.
Et sans surprise, cette étape majeure dans l’histoire du Royaume-Uni va signifier des coûts et des démarches inédites pour les particuliers et les entreprises, mais aussi des barrières à l’entrée significatives pour les candidats à l’immigration au Royaume-Uni.
Le pays, ayant définitivement quitté le marché unique et l’union douanière européenne au 1er janvier 2021, les vacanciers devront être dotés d’un passeport, avec une date de validité supérieure à six mois à la date de leur départ dans l’Union européenne (UE), pour traverser la Manche. La carte européenne d’assurance-maladie, permettant à un ressortissant de l’UE de se faire soigner partout dans l’UE, ne sera plus disponible. Une police d’assurance supplémentaire est donc recommandée.
Les Britanniques ne bénéficieront plus de la gratuité des frais de roaming (permettant l’absence de coûts supplémentaires liés à un appel à l’étranger), ni des règlements européens en matière de protection des consommateurs (les autorisant à être remboursés en cas d’annulation d’un voyage). Ces grands amoureux des animaux de compagnie ne pourront les emporter avec eux qu’à condition qu’ils aient été dûment vaccinés contre la rage puis, soumis à un test sanguin de contrôle : il faudra s’y prendre quatre mois avant le voyage proprement dit, alertent les autorités.
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