Un deuxième album pour la formation rouennaise qui avait attiré nos oreilles avec son premier album sorti il y a deux ans. À l’époque, nous louâmes "la pop colorée, les influences "de Stereolab à Gainsbourg, de l'indie pop à Françoise Hardy, de New-York à Varengeville...", une certaine efficacité mélodique, une écriture affirmée, la capacité à jouer avec les faux-semblants, musique en trompe-l’œil cachant des échardes, une certaine fragilité sous une élégance et des couleurs rêveuses et sucrées", la voix androgyne de la chanteuse et claviériste Florence Biville-Ridel.
Si l’on peut remarquer que le groupe muscle parfois un peu plus son jeu et gagne en expérience et en profondeur (dans l’écriture musicale, dans les textes, dans le son), esthétiquement cela ne change pas fondamentalement, et il n'y aurait pas de raison de changer de texte. On ne va pas forcément s’en plaindre surtout si on aime conjuguer pop (ligne claire mais cela serait circonscrire l’éventail de leur musique avec ses touches de rock, pop vintage...) et mélodies anglaises et françaises, textes (en français) légèrement piquants. Et puis Planterose maîtrise plutôt bien son sujet...
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