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2016, Instit Invest
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Au cours des dernières années, le vent a tourné, les climato-négationnistes ont perdu du terrain et une majorité au sein de la classe dominante mondiale se rallie à Al Gore et Cie. -Dès 2006, le rapport sur « L’économie du changement climatique » de Nicholas Stern pour le gouvernement britannique esquissait une politique climatique capitaliste. Il préconisait de réorienter les investissements en instaurant un prix du carbone, mais de « ne pas en faire trop, ni trop vite ». Une stabilisation de la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre à 450 ppm CO2 équivalent (2) donnerait une chance raisonnable (66%) de ne pas dépasser 2°C de réchauffement mais couterait 3% du PIB mondial et aurait un cout trop élevé dans certains secteurs comme les transports. Stern optait donc pour une stabilisation à 550ppmv, qui entrainerait un réchauffement de plus de 3°C d’ici la fin du siècle… mais ne couterait que 1% du PIB. En dépit de tout le battage médiatique, l’accord conclu à la COP21 de Paris est dans le droit fil de cette orientation.
Cet article explore dans le cadre des enjeux climatiques une distinction célèbre opérée par Iris Marion Young entre le modèle d'imputabilité (liability model) et le modèle de connexion sociale (social connection model). Notre présent objectif est de parvenir à une vision claire des impacts et des limites de chaque approche dans le cadre du changement climatique. Pour ce faire, nous nous concentrerons sur les travaux de Vanderheiden, défendant une justice atmosphérique à partir de l'ensemble des caractéristiques propres au modèle d'imputabilité. Plus que de se contenter d'insister sur les contrastes entre les deux approches, notre ambition est de mettre en lumière les promesses de l'approche développée par Young. Cette comparaison devra nous permettre de déterminer s'il est envisageable d'adopter des politiques – par exemple une taxe carbone – qui se fondent sur les émissions individuelles. Dans le cas contraire, l'approche de Young devra nous proposer d'autres biais afin de nous permettre d'assumer nos responsabilités dans un monde qui se réchauffe.
Si le traitement actuel du problème du changement climatique est bien susceptible de provoquer une réaction générale, c'est la dissonance cognitive qui semble l'emporter haut la main, en raison de ce qu'Amy Dahan et Stefan Aykut ont baptisé un "schisme de réalité" 1 . La question des bouleversements qui guettent ou malmènent déjà les écosystèmes -terres cultivées comme forêts primaires, océans, réserves d'eau douce, biosphère -est désormais inscrite à l'"agenda international", synonyme de sommets, de conférences au sommet, et d'inscription dans le débat public aussi bien à l'échelle locale qu'à l'échelle des institutions internationales. L'urgence d'une coopération globale -nul pays, nulle région ne sera épargnée, ne serait-ce qu'en termes de préjudice économique -est périodiquement réafffirmée depuis le premier sommet de Rio, et la conférence de Paris, arrachant un accord de limitation de l'augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre bien en dessous de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, a offert l'image d'un consensus cimenté par l'intérêt bien compris des États souverains et un souci, diversement justifié, d'équité dans le "partage du fardeau". Mais ce sentiment que le combat est désormais sur les rails, et que la coopération ne repose désormais plus que sur la parole à tenir par les "Parties", sonne faux dans le concert de ceux qui déplore une impuissance généralisée.
Constitutional forum, 2011
La centralisation apparaît aux yeux de plusieurs comme une solution évidente dans le dossier des changements climatiques. Néanmoins, de nombreux éléments indiquent qu'un fédéralisme authentique pourrait plutôt représenter un atout pour répondre aux défis que posent les changements climatiques. Un survol de la relation entre les notions d'environnement et de fédéralisme dans l'histoire politique et constitutionnelle canadienne démontre pourquoi il serait mal avisé d'imposer à l'ensemble de la fédération une seule politique au détriment de toutes les autres possibles. Il est important, face aux enjeux environnementaux qui se feront de plus en plus pressants, que le gouvernement fédéral et ses partisans arrivent à mettre de côté leurs réflexes centralisateurs pour plutôt encourager les provinces à poursuivre leurs expérimentations. En même temps, Ottawa devrait également, dans ses propres domaines de compétence, assumer pleinement ses responsabilités environnementales pour le plus grand bénéfice du fédéralisme et de l'environnement.
RePEc: Research Papers in Economics, 2016
Nous explorons une alternative aux instruments économiques existants pour lutter contre les changements climatiques : la création de créances carbone. Par ces dernières, les différents pays sont rendus responsables des dommages climatiques avérés, pour lesquels ils sont amenés à payer au rythme de leur occurrence. La perspective de ces paiements futurs suffit à discipliner les différents acteurs et conduit à l'efficience. Le contournement de la problématique du taux d'escompte et le fait que les paiements soient uniquement basés sur des dommages avérés pourrait faciliter les accord internationaux et conduire à une répartition plus équitable des coûts et des risques.
Le texte qui suit, analyse de la CGT-INRA par rapport à la tenue de la conférence climat-COP21à Paris, a été rédigé juste avant les attentats meurtriers qui ont endeuillé notre pays. Ces attentats, perpétrés sur des lieux de culture et de vie, frappent et concernent chacune et chacun d'entre nous, toutes les populations de toutes religions, origines ou nationalités, et particulièrement la jeunesse. Des attentats frappent aussi les populations partout dans le monde, à Beyrouth, en Turquie, à Bamako dernièrement, ou lors de l'explosion de l'avion Russe en Egypte. Notre solidarité s'adresse à toutes les victimes de ces assassinats. Derrière ces atrocités, des discours trop souvent entendus reviennent à grands pas. Pour la CGT, la guerre ne règle rien, au contraire. Les multiples interventions militaires (en Irak, en Libye, en Syrie, etc.) et le bombardement des populations civiles, loin de susciter l'émergence de systèmes démocratiques, tuent en masse et sont vecteurs de pauvreté et d'inégalités accrues, poussant à l'exil des populations entières, et nous conduisant tous vers une impasse économique et sociale. Pour la CGT, seules la justice sociale et la démocratie sont facteur de paix. Il faut reconstruire du lien social, rétablir les services publics partout et pour tous, offrir à la jeunesse de véritables perspectives d'avenir, accompagner les citoyens en difficulté. Dans ce cadre, l'aspiration à la paix et à la sécurité pour nos concitoyens ne peut conduire à des atteintes aux libertés collectives comme le droit à manifester, à faire grève et à défendre les revendications face aux attaques incessantes contre les acquis sociaux. Ayant obtenu du parlement la prolongation pour trois mois de l'état d'urgence, le gouvernement vient ainsi d'interdire la manifestation prévue le 29 Novembre par nombre d'organisations et d'associations pour exprimer à l'ouverture de la COP21 leur volonté de s'attaquer aux racines mêmes du dérèglement climatique ; ce alors que le maintien d'évènements sportifs ou de marchés de Noël accueillant des dizaines de milliers de personnes ne fait l'objet de mesures similaires. Cette atteinte aux libertés démocratiques élémentaires est inacceptable.
L'énergie solaire qui arrive sur Terre est en partie réfléchie vers l'espace, le reste étant absorbé par l'atmosphère, le sol et les océans.
In: Alain Renaut, Etienne Brown, Marie-Pauline Chartron & Geoffroy Lauvau, Inégalités entre globalisation et particularisation, Paris, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2016
Revista Eletrônica do Curso de Direito da UFSM
Les modèles économiques utilisés pour appréhender les coûts-avantages de la question du changement climatique reposent sur des modèles de transition des activités à faible émission de carbone. Dans ce contexte, les sources d'énergie alternatives et l'utilisation stratégique de la biodiversité, ainsi que leur nécessaire bioprospection, sont mises en évidence. La monétisation des ressources environnementales dépeint la valeur des biens environnementaux en termes monétaires et peut être un excellent outil de gestion lors de la prise en compte des coûts du changement climatique. Cet article appréhende les bases générales des coûts économiques des effets du changement climatique autour de la monétisation des ressources naturelles, et notamment la biodiversité et la biomasse. La méthodologie de recherche qualitative et quantitative utilisée, qui repose sur l’analyse de références d’articles, d’études bibliographiques, permet également de s’appuyer sur des données descriptives et a...
ELANG MAULANA ISHAQ, 2024
Por una pedagogia regenerativa y significativa, 2021
Isonomía, 2019
Psicología y Nutrición. Los Temas comunes sobre la comida y alimentación que se habla en una consulta psicológica., 2014
ACTA TERRRAE FOGARASIENSIS, XI, 2022
Critica del testo, 2011
MATEC Web of Conferences, 2018
Asian Journal of Economics and Banking, 2021
Journal of Clinical and Analytical Medicine, 2016
International Journal of Computer Vision
Perspectivas contemporáneas de la educación: innovación, transformación e innovación, 2024
Physical Review Applied, 2019
Journal of Applied Phycology, 2022
ACS Applied Materials & Interfaces, 2014