CH192008A - Navigation building. - Google Patents

Navigation building.

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CH192008A
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CH
Switzerland
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building
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water
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floats
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French (fr)
Inventor
Degallier Edmond
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Degallier Edmond
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Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B63SHIPS OR OTHER WATERBORNE VESSELS; RELATED EQUIPMENT
    • B63HMARINE PROPULSION OR STEERING
    • B63H1/00Propulsive elements directly acting on water
    • B63H1/38Propulsive elements directly acting on water characterised solely by flotation properties, e.g. drums

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Ocean & Marine Engineering (AREA)
  • Buildings Adapted To Withstand Abnormal External Influences (AREA)

Description

  

  Bâtiment de navigation.    Les bâtiments de navigation connus, ca  nots, radeaux, paquebots, qu'ils soient à ra  mes, à voiles ou à moteurs, sont des corps  flottants qui ne peuvent se déplacer par rap  port à l'eau qu'en communiquant en pure  perte une certaine vitesse à une masse d'eau  relativement considérable.  



  La présente invention a pour but de re  médier en partie à cet inconvénient. Elle a  pour objet un bâtiment de navigation, carac  térisé en ce que sa charpente est portée au  moins en partie par des organes flotteurs qui  sont mobiles rotativement par rapport à elle,  de manière que leur partie immergée puisse  se mouvoir suivant la direction du mouvement  du bâtiment et en sens inverse et dont la sur  face extérieure présente des alvéoles à parois  étanches ouvertes à     l'extérieur,

      pour que de  l'air se     comprime    dans celles des alvéoles de  la partie immergée qui ont un mouvement à  composante verticale     dirigée    de haut -en bas  et se détende en     restituant    du travail dans  celles dont le mouvement a une composante  dirigée :de     bas    en haut:    Les organes flotteurs peuvent être libres  de se mouvoir sous la seule action     @de    la résis  tance que l'eau offre à l'avancement du bâti  ment ou être reliés à des organes moteurs.  Ils peuvent être     constitués    par des corps à  forme     générale    de révolution mobiles autour  de leurs axes, ceux-ci étant perpendiculaires  à la direction du bâtiment.

      La face des alvéoles     est    de préférence  quadrangulaire et leurs bords perpendicu  laires au mouvement peuvent être un peu en  saillie sur     ceux    qui sont parallèles au mou  vement,de manière que l'eau puisse pénétrer  entre     ces    bords en saillie avant de comprimer  l'air dans les alvéoles.  



  Le dessin ci-annexé représente, à     titre     d'exemple, diverses formes d'exécution du  bâtiment objet de     l'invention.     



  Les     fig.    1 et 2 sont     des    vues d'ensemble  de la première, en élévation et en plan;  La     fig.    3 est une élévation latérale     d'une          deuxième        forme,    et les     fig.    4 et 5 des     vues    en  élévation et en plan d'une troisième;      La fig. 6 est une vue à plus grande  échelle, en élévation de face, partiellement en  coupe, d'un -détail     commun    à     toutes        les    formes  d'exécution;  La fig. 7 est une coupe suivant VII-VII  de la fig. 6;

    La fig. 8 montre le détail des fig. 6 et 7  en position de fonctionnement; la fig. 10 mon  tre une variante de ce détail par une vue de  face; la fig. 9 est une vue en plan du bâti  ment selon la fig. 3, schématique, les parties  inférieures étant découvertes;  Les fig. 11, 12 et 13 montrent des va  riantes par des coupes de même espèce que la  fig. 7;  La fig. 14 est une vue simplifiée en plan  d'une quatrième forme d'exécution;  La fig. 15 est une vue partielle, à échelle  agrandie et en perspective, du détail montré  par la fig. 6;  La fig. 16 est une vue de même espèce  que la fig. 8 d'une variante du même détail.  Dans les fig. 1 et 2, le bâtiment a les  dimensions d'un canot muni de quatre paires  de rames 4.

   Il comprend une charpente ou       châssis    2 que supportent entièrement     au-          dessus    de l'eau deux     flotteurs    rotatifs 1 qui       tourillonnent    dans des fourches     2.,    qui ter  minent le châssis à ses extrémités, lequel  comprend des traverses non-représentées et  des     bancs,    ainsi qu'un plancher formant fond.

    Il     porte    des     tôles    3 qui recouvrent les flot  teurs et se prolongent à l'arrière et à l'avant  du bâtiment en une forme avantageuse au  point de vue     aérodynamique.    Chaque flotteur  (fig.

   6 à 8) comprend un moyeu tubulaire  I a, auquel sont soudées radialement des lames  minces 1, régulièrement distribuées     angulai-          rement    au nombre de vingt à soixante par  exemple, de manière à former un ensemble de  forme générale cylindrique contenu entre  deux flasques latérales     1,1    et consolidé par des       flasques    médianes     le.        Toutes    ces lames et  flasques -délimitent entre elles des alvéoles  à parois étanches, en forme d'étroits secteurs  cylindriques, fermées du côté de l'axe et ou  vertes à l'extérieur.

   La fig. 7 montre le flot  teur immergé dans l'eau jusqu'à la moitié de    son rayon, ses dimensions étant calculées de  manière qu'il déplace alors un poids d'eau  égal à son propre poids augmenté de la par  tie de la charge appliquée à ses     tourillons.     Ainsi, dans le cas de la fig. 1, le déplacement  total est -de huit cents kilogrammes si le dia  mètre des deux flotteurs est 1,36 mètre.  



  Dans le cas de la fig. 1, les rameurs 5  ne mettent pas les     flotteurs    en rotation direc  tement, mais     propulsent    le bâtiment comme à  l'ordinaire. Il prend ainsi une vitesse v  (fig. 8); la réaction d'inertie de l'eau, agis  sant au-dessous de l'axe, fait     tourner    le flot  teur. La     :composante    horizontale de la vitesse  circonférentielle du flotteur tend à annuler  la vitesse     relative    horizontale de l'eau et de  la périphérie des alvéoles. Pour une puissance  de propulsion donnée, le     flotteur    prend une  vitesse angulaire :de régime pour     laquelle    le  flotteur rencontre le moins de résistance.

    Quelle que soit cette vitesse de régime, il y  a une dissymétrie entre les actions de .l'eau  s'exerçant sur les     moités    antérieure et posté  rieure du     flotteur,    qui provient de ce que le  flotteur ne peut tourner qu'en chassant de  l'eau vers le bas dans la partie     antérieure,     même si la vitesse     circonférentielle    absolue  est double ou triple de la vitesse du     bâtiment.     Il s'ensuit, à l'avant, une réaction de l'eau di  rigée de bas en haut, qui comprime l'air des  alvéoles, lequel emmagasine     ainsi    de l'énergie  et permet, en laissant pénétrer l'eau dans les  alvéoles grâce à son     élasticité,

      que le mouve  ment     d'abaissement    de l'eau extérieure aux  alvéoles soit moins rapide. Le gain réalisé  par cette diminution de vitesse verticale se  traduit par la poussée que l'air comprimé  exerce sur les     tourillons    en se détendant par  l'arrière. De plus, aussi bien la réaction ver  ticale de l'eau à l'avant que la poussée de l'air  à l'arrière ont pour effet de soulever le bâ  timent d'une quantité non-négligeable qui       s'accroit    au fur et à     mesure    que la vitesse  augmente.

   La ligne de     flottaison    16 corres  pondant au repos se trouve alors hors de l'eau  comme montré en     fig.    8, l'immersion se ré  glant à la quantité pour laquelle les deux ef  fets contraires dont elle dépend se compen-      sent, à savoir la diminution de la     réaction     verticale du fait du moindre déplacement de  l'eau, et     l'accroissement    de cette réaction du  fait de l'accroissement de la vitesse de roule  ment.  



  Dans le cas de deux flotteurs, la somme       des    deux sections immergées est, au     repos,     environ six fois plus     grande    que     celle    d'un       bateau    de même déplacement; mais on voit  par la fig. 8 qu'elle diminue quand la vitesse  croît.

   Or, le roulement du flotteur     annule    le       frottement    de glissement de l'eau alors     qu'il     est considérable sur les flancs d'une coque  allongée de bateau, et la     résistance    hydrody  namique proprement dite diminue non seule  ment proportionnellement à la section immer  gée, mais aussi par le fait que l'angle d'at  taque des alvéoles à leur entrée dans l'eau di  minue, le point     d'entrée    dans l'eau se rappro  chant du plan     vertical    contenant l'axe.  



  Il y a évidemment avantage à remplacer  les rames par ,des manivelles ou par un mo  teur actionnant .les     flotteurs    en rotation par  des organes de     transmission,    comme c'est le  cas dans la fig. 10 décrite ci-après. On peut  alors, au moins au départ, donner aux flot  teurs une vitesse circonférentielle plus grande  que celle du bateau, de sorte que les     bords    des  lames 1, ne décrivent pas une cycloïde sim  ple, mais une trochoïde bouclée.

   Quand le  flotteur est immergé à la moitié du rayon,  le bord     de    lame qui entre dans l'eau ou qui  en sort est à<B>60'</B> du plan vertical contenant  l'axe et la direction de la trochoïde à l'en  trée dans l'eau est     verticale    aux deux     points     d'entrée et de sortie entre lesquels     elle    est in  clinée vers     l'arrière.    On comprend que si le  volume de l'eau     entrenée    par les lames de  l'avant à l'arrière est la moitié du volume  total déplacé par le     flotteur,    il n'y a plus au  cune poussée de l'eau vers l'avant, mais seu  lement une réaction à composante verticale.

    Une     petite        quantité    d'eau     primitivement    in  cluse entre les lames comme en     fïg.    7, permet  d'amorcer une réaction qui tend à réaliser ces  conditions, vu que la réaction elle-même est  cause d'une     introduction    d'eau dans les al  véoles.

       Le    volume d'eau effectivement déplacé    est donc moindre à l'avant<B>de</B> l'axe qu'à l'ar  rière, -de     sorte    que le centre de poussée et la  force verticale y appliquée sont en arrière de  l'axe, ce qui tend à faire     tourner    le flotteur  dans le sens moteur, et vient en compensation  du fait que la poussée radiale de .l'air     -dans     les alvéoles a une composante horizontale qui  pousse l'axe en arrière et qui n'est pas entiè  rement     équilibrée    par la     détente    de l'air à  l'arrière.     Enfin,    toutes les actions de bas en  haut soulèvent le bâtiment avec les effets  déjà décrits.  



  Dans les deux cas de la     fig.    1,     @et    d'une  rotation imposée aux flotteurs, mais de préfé  rence dans ce dernier, on peut prolonger les  lames     1,,    un peu en dehors     des        flasques,    de  manière à définir des palettes propulsives  qui peuvent être     nécessaires    quand le bâti  ment     est        fortement    soulevé, et que la force de  propulsion doit faire équilibre à la     résistance     de l'air.

   De telles     palettes    sont représentées  en     fig.    11 et     désignées    par     1g..     



  Dans l'exemple représenté,     les    flasques  elles-mêmes sont prolongées par une     denture,     de manière qu'elles forment des rebords sur       les        oôtés    des faces antérieures des     palettes     pour augmenter l'action propulsive et aussi  pour     empêcher    Fair de     sortir    des. alvéoles<B>à</B>       l'instant    de     leur    entrée dans l'eau. Cela -est  représenté aussi en     fig.    16.  



  La     fig.    3 montre un paquebot de 675       tonnes    dont le nombre des     flotteurs    a été dé  terminé par la condition que le tirant d'eau  soit de 1,5 mètre, donc que le diamètre des       flotteurs    soit 6 mètres, pour     l'immersion    au  demi-rayon.  



  Ils sont     distribués    en quatre groupes de  cinq réservant au milieu de la longueur du  paquebot un espace pour l'abordage et, entre  les     flotteurs    des deux     bords    opposés, un es  pace rectangulaire de 6     mètres    de largeur.  Une charpente 8 répartit la charge entre tous  les     flotteurs    qui sont reliés au moteur 14 par  des chaînes Galle     14a,        engrenant    avec des  roues dentées     14b    portées par les     tourillons     18     (fig.    6).  



  Dans     les        fig.    4 et 5, le bâtiment possède  des voiles 10 portées par un mât 11. Il est      monté sur des flotteurs 1 du type décrit et  peut     comporter    une     quille    constituée par une  lame mince non-chargée. Mais il est prévu,  pour remplacer la quille,     des        flotteurs    rou  lants     la,    qui sont à fleur de l'eau     lorsqu'il    n'y  a     pas    de poussée latérale sur les voiles et  dont l'un s'immerge     partiellement    lorsque le  bâtiment s'incline de -son côté.

   Ces flotteurs       la,    sont supportés par des     bras    rigides 13 et  12     fixés    à la charpente et au mât.  



  La fig. 9 montre une variante de la dis  position des lames longitudinales délimitant       les    alvéoles, ces lames 1 f étant ici alternées  de l'une à l'autre de deux des sections voisines  que séparent les flasques le. La fig. 15 mon  tre une face d'alvéole à plus grande échelle,  en perspective. On voit que les borde des  lames 1, et des flasques sont tranchants; les  lames 1, peuvent pour cela être biseautées sur  leurs deux     faces,    mais elles sont ici     biseautées          seulement    sur leur face postérieure.  



  Les alvéoles pourraient encore être     dispo-          sées    en nid     -d'abeille,    et leurs cloisons sont       d'autant    plus minces que leur nombre est  grand. Les flasques le peuvent être plus       minces    que les lames 1, même quand la sec  tion des alvéoles est carrée, vu que les pres  sions sur     leurs    deux faces se font pratique  ment équilibre. Les lames de division angu  laire     pourraient    être incurvées ou inclinées  comme le montrent les fig. 12 et 13 où elles  sont désignée par 1i et 1h.  



  La fig. 14 montre une forme d'exécution  dans laquelle le     bâtiment        -est    monté sur quatre  flotteurs rotatifs 21, à     alvéoles,    qui ont une  forme générale sphérique et peuvent être re  liés à un moteur par des organes     dentés        non-          représentés.     



  Dans chaque cas     particulier    .de     construc-          tion,    le diamètre du moyeu     1a,    est déterminé       d'après    le tonnage, le nombre des flotteurs  qui se répartissent la charge et la puissance  dont on dispose qui détermine, pour un ton  nage et un nombre de     flotteurs    donnés, l'an  gle du secteur     d'immersion    à la vitesse-limite.

    Cet angle détermine la surface de support,  d'où la pression     nécessaire    pour soutenir le  bâtiment et, par     suite,    le volume que doit    avoir une alvéole pour jue la hauteur de  l'eau qui ,doit y pénétrer pour équilibrer cette  pression soit inférieure à la flèche de l'angle       d'immersion.     



  Les proportions de la fig. 16 sont calcu  lées pour le cas de la fig. 1 oii l'on a deux  flotteurs pour 0,800 tonne, mais avec palettes  propulsives de deux     centimètres    pour les flot  teurs supposés moteurs. L'angle du segment  immergé est de 40  , le diamètre du moyeu  62 % du diamètre pris au bord des alvéoles et  l'excédent de     pression    sur la     pression    atmo  sphérique     est    0,0652 atmosphère. Des cloisons  radiales supplémentaires 1     f    subdivisent les al  véoles parallèlement à l'axe à leur périphérie  seulement, pour     diminuer    la quantité d'eau  qui y pénètre     librement    à l'instant. de leur  immersion.  



  Pour un bâtiment de 565 tonnes et 20       flotteurs    aux mêmes conditions d'immersion,  le moyeu mesure environ<B>80%</B> du diamètre  et     la,    surpression est de 0,25     atmosphère.     



  Pour un     bâtiment    de 80.000 tonnes  (maximum actuellement connu), à huit flot  teurs de 40 mètres de diamètre, le moyeu  mesurerait environ     93,6%    de ce diamètre et  la     surpression    ne serait que de 1,86 atmo  sphère. Elle atteindrast 2,83 atmosphères  dans le cas de deux flotteurs     seulement,    et le       moyeu    mesurerait le 94,4 % du diamètre.

   Les  palettes de la     fig.    16 sont calculées pour une  vitesse     circonférentielle    valant<B>1,15</B> fois la  vitesse de     translation.    Les cloisons     formant     les alvéoles, comme le moyeu, peuvent être  en tôle de fer ou d'aluminium, ou en une  matière organique du genre du     celluloïde    ou  de .la     baliélite    pour les     petits    tonnages. A par  tir d'une certaine épaisseur, elles peuvent  être     venues    de     fonderie.     



  La grande surface métallique des alvéoles  tend à faire que la compression soit iso  therme, de même que la     détente,    mais la  brièveté de ces actions tend à faire     qu'elles     soient au contraire adiabatiques; elles sont  supposées isothermes dans les     indications    qui       précèdent.     



  Les coussinets des tourillons peuvent être  reliés à la     charpente    par des moyens élas-      tiques     permettant    aux flotteurs de suivre le  mouvement des vagues en ne le communi  quant que partiellement au bâtiment et évi  tant que, pair le fait de l'inertie du     bâtiment,     l'immersion des flotteurs se trouve brusque  ment augmentée par le passage d'une vague.  Ces moyens ne font pas partie de la présente  invention.  



  Pour commander la direction du bâtiment,  il suffit de le     faire    pencher du côté où l'on  veut tourner, vu que la résistance de l'eau  est fonction croissante de ,l'immersion et  qu'une inclinaison fait ainsi que la résistance  est plus grande d'un côté que de l'autre. Pour  cela, lie bâtiment de la fig. 10 peut être muni  d'une masse 19 dont le     pilote    peut commander  le déplacement d'un bord à l'autre sur des  rails 20. Il pourrait     aussi    bien être muni de  gouvernails de profondeur d'un type connu,  inversés, l'un à gauche et l'autre à droite pour  faire pencher .le bâtiment. Ces moyens     servent     en outre à compenser l'action du vent tendant  à faire pencher le bâtiment.

   Enfin, les organes       moteurs    des flotteurs d'un bord peuvent être  mus indépendamment de ceux de l'autre bord,  ce qui permet     que    les uns soient ralentis ou  accélérés, ou encore freinés par leur moteur  s'il y a un     moteur    pour chaque côté et que,  lorsque le bâtiment     est    arrêté, on puisse le  faire tourner sur place en     actionnant    les  deux groupes en sens inverses.  



  Pour les grands bâtiments, une disposition  avantageuse est celle de huit flotteurs lors  qu'on n'est pas limité par le tirant d'eau. Par  exemple, pour 675 tonnes, on a pour le dia  mètre des flotteurs 8,15 mètres, de sorte que  quatre     flotteurs    n'occupent qu'une quaran  taine de mètres sur la longueur au lieu de 60  dans l'exemple décrit. Un engin à trois ou à  quatre flotteurs de 65 cm pesant avec un  homme 125 kg et possédant selle et     pédalier-          moteur    peut atteindre la vitesse d'une bicy  clette.  



  Si le paquebot de 675 tonnes     présente    à  l'air une surface de 200     mètres    carrés, sa vi  tesse peut dépasser 290 kilomètres à l'heure  avec une     puissance    de 40.000 chevaux-vapeur  selon la théorie la plus probable, la résistance    au     roulement        devenant    comparable à ce       qu'elle    est pour     les    trains sur rails et     d'autres     résistances étant moindres que pour ceux-ci.

    Enfin,     les        transatlantiques    pourront     attein-          dre    300 km/heure ou davantage, car il est  bien     .évident    que la     construction    décrite     est          d'autant        plus    avantageuse que la     vitesse    est  plus grande,

   de     sorte    qu'il     n'est    pas coûteux  d'accroître la puissance     comme    c'est lie cas  avec files bateaux où il faut fila multiplier par  huit pour doubler la     vitesse.    Le nombre des  flotteurs peut     atteindre    soixante environ si  l'on recherche     les    plus faibles vitesses et puis  sances compatibles avec     l'invention.  



  Navigation building. Known navigation vessels, ca nots, rafts, steamers, whether with ra mes, sails or motors, are floating bodies which can only move in relation to the water by communicating in waste. a certain speed at a relatively large body of water.



  The object of the present invention is to partly remedy this drawback. Its object is a navigation vessel, charac terized in that its frame is carried at least in part by float members which are rotatably movable with respect to it, so that their submerged part can move in the direction of movement of the vessel. building and in the opposite direction and whose outer surface has airtight-walled cells open to the outside,

      so that the air is compressed in those of the alveoli of the submerged part which have a movement with a vertical component directed from top to bottom and relaxes while restoring work in those whose movement has a directed component: from bottom to top : The float members can be free to move under the sole action of the resistance that the water offers to the advancement of the building or be connected to motor components. They can be formed by bodies with a general form of revolution mobile around their axes, the latter being perpendicular to the direction of the building.

      The face of the cells is preferably quadrangular and their edges perpendicular to movement may protrude a little from those which are parallel to movement, so that water can penetrate between these protruding edges before compressing the air in. the alveoli.



  The appended drawing represents, by way of example, various embodiments of the building which is the subject of the invention.



  Figs. 1 and 2 are general views of the first, in elevation and in plan; Fig. 3 is a side elevation of a second form, and FIGS. 4 and 5 are elevation and plan views of a third; Fig. 6 is a view on a larger scale, in front elevation, partially in section, of a -detail common to all the embodiments; Fig. 7 is a section along VII-VII of FIG. 6;

    Fig. 8 shows the detail of fig. 6 and 7 in operating position; fig. 10 shows a variant of this detail in a front view; fig. 9 is a plan view of the building according to FIG. 3, schematic, the lower parts being uncovered; Figs. 11, 12 and 13 show variants by cross-sections of the same kind as in FIG. 7; Fig. 14 is a simplified plan view of a fourth embodiment; Fig. 15 is a partial view, on an enlarged scale and in perspective, of the detail shown in FIG. 6; Fig. 16 is a view of the same kind as FIG. 8 of a variant of the same detail. In fig. 1 and 2, the building has the dimensions of a canoe with four pairs of oars 4.

   It comprises a frame or frame 2 which is supported entirely above the water by two rotary floats 1 which are journaled in forks 2., which terminate the frame at its ends, which comprises cross members not shown and benches, as well than a floor forming a bottom.

    It carries sheets 3 which cover the floats and extend to the rear and to the front of the building in an advantageous shape from the aerodynamic point of view. Each float (fig.

   6 to 8) comprises a tubular hub I a, to which are radially welded thin blades 1, regularly angularly distributed, numbering twenty to sixty for example, so as to form an assembly of generally cylindrical shape contained between two lateral flanges 1 , 1 and consolidated by median flanges le. All these blades and flanges delimit between them airtight-walled cells, in the form of narrow cylindrical sectors, closed on the side of the axis and or green on the outside.

   Fig. 7 shows the float submerged in water up to half its radius, its dimensions being calculated so that it then displaces a weight of water equal to its own weight plus the part of the load applied to it. its journals. Thus, in the case of FIG. 1, the total displacement is eight hundred kilograms if the diameter of the two floats is 1.36 meters.



  In the case of fig. 1, the rowers 5 do not directly rotate the floats, but propel the vessel as usual. It thus takes a speed v (fig. 8); the inertia reaction of the water, acting below the axis, causes the float to rotate. The: horizontal component of the circumferential speed of the float tends to cancel out the relative horizontal speed of the water and of the periphery of the cells. For a given propulsive power, the float assumes an angular speed: the speed for which the float meets the least resistance.

    Whatever this speed, there is an asymmetry between the actions of the water exerted on the anterior and posterior halves of the float, which results from the fact that the float can turn only by driving out the water. water down in the anterior part, even if the absolute circumferential speed is double or triple the speed of the building. It follows, at the front, a reaction of water di erected from bottom to top, which compresses the air in the alveoli, which thus stores energy and allows, by letting water penetrate into the alveoli thanks to its elasticity,

      that the movement of lowering the water outside the cells is less rapid. The gain achieved by this reduction in vertical speed is reflected in the thrust that the compressed air exerts on the journals by relaxing from the rear. In addition, both the vertical reaction of the water at the front and the thrust of the air at the rear have the effect of raising the building by a not insignificant amount which increases as it goes. as the speed increases.

   The waterline 16 corresponding to rest is then out of the water as shown in FIG. 8, the immersion being adjusted to the quantity for which the two opposite effects on which it depends are compensated, namely the decrease in the vertical reaction due to the less displacement of the water, and the increase in this reaction due to the increased driving speed.



  In the case of two floats, the sum of the two submerged sections is, at rest, about six times greater than that of a boat of the same displacement; but we see by fig. 8 that it decreases when the speed increases.

   However, the float bearing cancels out the sliding friction of the water while it is considerable on the sides of an elongated boat hull, and the hydrodynamic resistance itself decreases not only in proportion to the submerged section, but also by the fact that the angle of attack of the cells when they enter the water decreases, the point of entry into the water approaching the vertical plane containing the axis.



  There is obviously an advantage in replacing the oars by cranks or by a motor actuating the floats in rotation by transmission members, as is the case in FIG. 10 described below. It is then possible, at least initially, to give the floats a circumferential speed greater than that of the boat, so that the edges of the blades 1 do not describe a single cycloid, but a looped trochoid.

   When the float is submerged at half the radius, the edge of the blade entering or leaving the water is <B> 60 '</B> from the vertical plane containing the axis and direction of the trochoid at the entry into the water is vertical at the two entry and exit points between which it slopes backwards. We understand that if the volume of water entered by the blades from front to back is half of the total volume moved by the float, there is no longer any thrust of the water forward. , but only a reaction with a vertical component.

    A small quantity of water originally included between the blades as in fig. 7, makes it possible to initiate a reaction which tends to achieve these conditions, since the reaction itself is the cause of an introduction of water into the alveoli.

       The volume of water effectively displaced is therefore less at the front <B> of </B> the axis than at the rear, so that the center of thrust and the vertical force applied to it are behind of the axis, which tends to make the float rotate in the driving direction, and compensates for the fact that the radial thrust of the air in the cells has a horizontal component which pushes the axis backwards and which is not fully balanced by the expansion of air at the rear. Finally, all actions from bottom to top raise the building with the effects already described.



  In the two cases of FIG. 1, @and a rotation imposed on the floats, but preferably in the latter, we can extend the blades 1 ,, a little outside the flanges, so as to define propellant vanes which may be necessary when the building is strongly raised, and that the propelling force must balance the resistance of the air.

   Such pallets are shown in FIG. 11 and designated by 1g ..



  In the example shown, the flanges themselves are extended by toothing, so that they form flanges on the sides of the front faces of the pallets to increase the propulsive action and also to prevent Fair from coming out. cells <B> at </B> the moment they enter the water. This is also represented in fig. 16.



  Fig. 3 shows a 675-ton liner whose number of floats was determined by the condition that the draft is 1.5 meters, so that the diameter of the floats is 6 meters, for half-radius immersion .



  They are distributed in four groups of five reserving in the middle of the length of the liner a space for boarding and, between the floats on the two opposite sides, a rectangular space 6 meters wide. A frame 8 distributes the load between all the floats which are connected to the motor 14 by Galle chains 14a, meshing with toothed wheels 14b carried by the journals 18 (FIG. 6).



  In fig. 4 and 5, the vessel has sails 10 carried by a mast 11. It is mounted on floats 1 of the type described and may include a keel constituted by a thin non-loaded blade. But it is planned, to replace the keel, rolling floats 1a, which are flush with the water when there is no lateral thrust on the sails and one of which is partially submerged when the vessel bows to his side.

   These floats 1a are supported by rigid arms 13 and 12 fixed to the frame and to the mast.



  Fig. 9 shows a variant of the arrangement of the longitudinal blades delimiting the cells, these blades 1 f being here alternated from one to the other of two of the neighboring sections which the flanges 1c separate. Fig. 15 shows a face of a cell on a larger scale, in perspective. We see that the edges of the blades 1, and the flanges are sharp; the blades 1 can be bevelled on both sides for this, but here they are bevelled only on their rear side.



  The cells could still be arranged in a honeycomb, and their partitions are all the thinner the greater their number. The flanges can be thinner than the blades 1, even when the section of the cells is square, since the pressures on their two faces are practically balanced. The angular dividing blades could be curved or inclined as shown in Figs. 12 and 13 where they are designated by 1i and 1h.



  Fig. 14 shows an embodiment in which the vessel -is mounted on four rotary floats 21, with cells, which have a generally spherical shape and can be re-linked to a motor by toothed members not shown.



  In each particular case of construction, the diameter of the hub 1a is determined according to the tonnage, the number of floats which distribute the load and the power available which determines, for a swimming tone and a number of floats given, the angle of the immersion sector at the speed limit.

    This angle determines the support surface, from where the pressure necessary to support the building and, consequently, the volume which must have a cell for jue the height of the water which, must penetrate there to balance this pressure is lower than the immersion angle arrow.



  The proportions of fig. 16 are calculated for the case of FIG. 1 where there are two floats for 0.800 tons, but with two-centimeter propellant paddles for the supposedly powered floats. The angle of the submerged segment is 40, the diameter of the hub 62% of the diameter taken at the edge of the cells and the excess pressure over the atmospheric pressure is 0.0652 atmospheres. Additional radial partitions 1 f subdivide the cells parallel to the axis at their periphery only, in order to reduce the quantity of water which freely enters them at the moment. of their immersion.



  For a vessel of 565 tonnes and 20 floats at the same immersion conditions, the hub measures approximately <B> 80% </B> of the diameter and the overpressure is 0.25 atmospheres.



  For a building of 80,000 tons (currently known maximum), with eight floats 40 meters in diameter, the hub would measure approximately 93.6% of this diameter and the overpressure would be only 1.86 atmo sphere. It reaches 2.83 atmospheres in the case of two floats only, and the hub would measure 94.4% of the diameter.

   The pallets in fig. 16 are calculated for a circumferential speed equal to <B> 1.15 </B> times the translation speed. The partitions forming the cells, such as the hub, can be made of sheet iron or aluminum, or of an organic material such as celluloid or baliélite for small tonnages. By shooting from a certain thickness, they may have come from a foundry.



  The large metallic surface of the cells tends to cause the compression to be isothermal, as well as the expansion, but the brevity of these actions tends to make them, on the contrary, adiabatic; they are assumed to be isothermal in the above indications.



  The trunnion bearings can be connected to the frame by elastic means allowing the floats to follow the movement of the waves, only partially communicating it to the building and avoiding that, due to the inertia of the building, the The immersion of the floats is suddenly increased by the passage of a wave. These means do not form part of the present invention.



  To control the direction of the building, it suffices to tilt it to the side where you want to turn, since the resistance of the water is an increasing function of, the immersion and that an inclination makes so that the resistance is more large on one side than on the other. For this, the building of FIG. 10 can be provided with a mass 19, the pilot of which can control the displacement from one side to the other on rails 20. It could equally well be provided with elevator rudders of a known type, inverted, one to the left and the other to the right to tilt the building. These means are also used to compensate for the action of the wind tending to tilt the building.

   Finally, the motors of the floats on one side can be moved independently of those on the other side, which allows some to be slowed down or accelerated, or even braked by their motor if there is a motor for each side. and that, when the building is stopped, it can be turned on the spot by operating the two groups in opposite directions.



  For large vessels, an advantageous arrangement is that of eight floats when one is not limited by the draft. For example, for 675 tonnes, the diameter of the floats is 8.15 meters, so that four floats occupy only about forty meters over the length instead of 60 in the example described. A machine with three or four floats of 65 cm weighing with a man 125 kg and having saddle and crankset-motor can reach the speed of a bicycle.



  If the 675-ton liner has an area of 200 square meters in the air, its speed can exceed 290 kilometers per hour with a power of 40,000 horsepower according to the most probable theory, rolling resistance becoming comparable. to what it is for trains on rails and other resistances being less than for these.

    Finally, the transatlantic can reach 300 km / hour or more, because it is obvious that the described construction is all the more advantageous as the speed is greater,

   so that it is not costly to increase the power as is the case with boat lines where you have to multiply by eight to double the speed. The number of floats can reach about sixty if one seeks the lowest speeds and powers compatible with the invention.

 

Claims (1)

REVENDICATION Bâtiment de navigation, caractérisé en ce que sa charpente est portée au moins en par tie par des organes flotteurs qui sont mo biles rotativement par rapport à elle, de ma nière que leur partie immergée puisse se mou voir suivant la direction -du mouvement du bâtiment et en sens inverse et dont la sur face extérieure présente des alvéoles à parois étanches, CLAIM Navigation vessel, characterized in that its frame is carried at least in part by float members which are movable rotatably with respect to it, so that their submerged part can be seen in the direction of the movement of the boat. building and in the opposite direction and whose outer surface has airtight-walled cells, ouvertes à l'extérieur pour que de l'air se comprime dans celles des alvéoles de la partie immergée qui ont un mouvement à composante verticale dirigée de haut en bas et se détende en restituant du travail dans celles dont le mouvement a une composante dirigée de bas en haut, la compression de l'air étant due à l'inertie de l'eau. open to the outside so that air is compressed in those of the alveoli of the submerged part which have a movement with a vertical component directed from top to bottom and relax by restoring work in those whose movement has a directed component of bottom to top, the compression of the air being due to the inertia of the water. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Bâtiment :selon la revendication, caracté risé en ce que ses organes flotteurs sont des corps à forme générale de révolution qui sont mobiles autour ide leurs axes, les quels sont perpendiculaires à la direction du bâtiment, corps dont chacun a des di mensions telles que son poids et la partie de la charge appliquée à ses tourillons l'immergent dans l'eau jusqu'à une partie de son rayon. 2 Bâtiment selon la sous-revendication 1. SUB-CLAIMS: 1 Building: according to claim, characterized in that its float members are bodies with a general form of revolution which are movable around their axes, which are perpendicular to the direction of the building, each body of which has dimensions such as its weight and the part of the load applied to its journals immerse it in water up to part of its radius. 2 Building according to sub-claim 1. caractérisé en ce qu'il comprend au moins quatre flotteurs dont deux à l'avant et deux à l'arrière, séparés par un espace de l'ordre de grandeur de leur diamètre et reliés à au moins un moteur. 3 Bâtiment selon la sous-revendication 1, ca ract6risé en ce qu'il comprend une masse mobile transversalement, destinée à régler la répartition de la charge. characterized in that it comprises at least four floats including two at the front and two at the rear, separated by a space of the order of magnitude of their diameter and connected to at least one motor. 3 Building according to sub-claim 1, ca ract6risé in that it comprises a transversely movable mass, intended to adjust the distribution of the load. 4 Bâtiment selon la sous-revendication 1, ca- ractérisé en ce que la dimension radiale des alvéoles est comprise entre cinq et qua rante pour cent du rayon du flotteur. 4 Building according to sub-claim 1, charac- terized in that the radial dimension of the cells is between five and forty percent of the radius of the float. 5 Bâtiment selon la sous-revendication 1, ca ractérisé en ce que les alvéoles sont formées -par un cloisonnement régulier longitudinal et transversal, dont les cloisons ont leurs bords extérieurs tranchants et en ce que les cloisons longitudinales s'étendent plus loin de l'axe, au moins par leurs faces arrière, que les cloisons transversales. 6 Bâtiment selon la sous-revendication 1, 5 Building according to sub-claim 1, characterized in that the cells are formed by a regular longitudinal and transverse partitioning, the partitions of which have their sharp outer edges and in that the longitudinal partitions extend further from the axis, at least by their rear faces, than the transverse partitions. 6 Building according to sub-claim 1, ca ractérisé en ce que les tourillons des or ganes flotteurs supportent la charpente par l'intermédiaire d'organes élastiques. ca ractérisé in that the journals of the float organs support the frame by means of elastic members.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US4337052A (en) * 1979-07-10 1982-06-29 Seiichi Kitabayashi Wave energy propelling marine ship

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