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Ticky Holgado

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Ticky Holgado
Description de cette image, également commentée ci-après
Ticky Holgado à Toulouse en 1998.
Nom de naissance Joseph Holgado
Surnom Ticky Holgado
Naissance
Toulouse (Haute-Garonne) (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 59 ans)
Paris 16e, France
Profession Acteur
Chanteur
Musicien
Films notables Delicatessen
Une époque formidable...
Tombés du ciel
Gazon maudit
Le Plus Beau Métier du monde
Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
Tais-toi !
Monsieur Batignole
Un long dimanche de fiançailles

Joseph Holgado, dit Ticky Holgado, est un acteur, chanteur et musicien français, né le à Toulouse et mort le à Paris 16e[1].

Joseph Holgado se lance à 16 ans dans la musique à Toulouse sous le nom de « Ricky James » (« Ricky » pour Ricky Nelson et « James » pour James Dean, ses idoles). Lors d'une représentation, le présentateur s'est trompé de nom en prononçant « Ticky » et le surnom est resté.

En 1962, Ticky Holgado rejoint à Paris son ami Mike Shannon, le nouveau chanteur des Chats sauvages qui cartonne avec le tube Derniers baisers. En 1963, il est embauché par Claude François comme secrétaire particulier et homme de confiance jusqu'en 1965[2].

En 1966 et durant deux ans, toujours comme homme de confiance, il travaille pour Johnny Hallyday et devient un de ses meilleurs amis[3]. Durant cette période, il rencontre Jimi Hendrix avec qui il se lie d'amitié[N 1].

Au début des années 1970, il est le manager du groupe Martin Circus, interprète de Je m'éclate au Sénégal, et du groupe Blues Convention (L'aveugle, God Is Just A Legend). Durant cette décennie, Ticky Holgado fait de brèves apparitions au cinéma. C'est le cinéaste Max Pécas, en 1980, qui lui donne son premier vrai rôle au cinéma dans le film Belles, blondes et bronzées. Si le film n'est pas un succès, en revanche, il révèle Ticky Holgado à d'autres cinéastes, dont Patrice Leconte (Circulez y'a rien à voir, 1983), Claude Zidi (Les Ripoux, 1984), Claude Berri (Manon des sources, 1986), Gérard Jugnot (Sans peur et sans reproche, 1988).

Avec Delicatessen en 1990, de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, Ticky Holgado voit son talent de comédien reconnu. Gérard Jugnot écrit pour lui le personnage du clochard que rencontre le cadre au chômage devenu SDF (joué par Jugnot lui-même) dans Une époque formidable... (1991). Ce rôle vaut au comédien une consécration populaire et artistique.

L'acteur tourne au total une soixantaine de films, notamment de Gérard Oury, Henri Verneuil, Édouard Molinaro, Gérard Lauzier (Le Plus Beau Métier du monde, 1996), Claude Lelouch (Hommes, femmes, mode d'emploi, 1996), Bertrand Blier (Les Acteurs, 1999), Jean-Pierre Jeunet (Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, 2001 ; Un long dimanche de fiançailles, 2004), ou encore Gérard Jugnot (Monsieur Batignole, 2002).

Ticky Holgado présent au Festival des passions d'Aubagne en compagnie du directeur du Festival Charles Villani.

Il est nommé pour le césar du meilleur second rôle masculin en 1992 pour Une époque formidable... de Gérard Jugnot et en 1996 pour Gazon maudit de Josiane Balasko. Il reçoit de multiples propositions mais reste très sélectif et rigoureux sur celles-ci, ne voulant pas cautionner de mauvais scénarios qui, finalement, lui auraient porté tort.

Ticky Holgado au Festival de Cannes 1997.

En 1999, il reprend ses activités musicales, et enregistre, avec les Clap Shooters, l'album Barock'N'Drole.

Ticky Holgado n'a jamais eu le temps de concrétiser son projet de film racontant l'histoire d'un Toulousain parti en Chine ouvrir un restaurant de cassoulet et devenu star.

En septembre 2003, l'acteur, gros fumeur, malade, annonce la rémission de son cancer du poumon, qui avait considérablement raréfié ses apparitions à l'écran depuis 2000. Le , il vient de commencer le tournage du nouveau film de Claude Lelouch, Les Parisiens, alors qu'il souffre depuis plusieurs mois d'une rechute, à la suite de laquelle il meurt le .

Il laisse un message posthume, sous la forme d'un document, réalisé par son ami Claude Lelouch. Ce document le montre sur son lit d'hôpital après qu'on lui a enlevé sa quatrième tumeur cancéreuse. Holgado y déclare : « Il faut dire aux gens qu’il faut complètement arrêter de fumer. »

Ticky Holgado repose au cimetière du Père-Lachaise (45e division). L'épitaphe gravée sur sa tombe est : « Il est parti comme il a vécu, comme un ange ».

Tombe de Ticky Holgado au cimetière du Père-Lachaise (45e division), à Paris.

Vie privée

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Il a eu une fille, Jessica, avec Edith de Vélennes

Filmographie

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Télévision

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Ticky Holgado fut un des piliers de la Ligue d'Improvisation Française.

Discographie

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  • 1969 : Sad Harold / Aere Perennius (Disc AZ SG 101) (avec Docdaïl)
  • 1970 : Stone Me / Why Do You Cry (Disc AZ SG 149) (avec Docdaïl)
  • 1974 : C'est chouette les clubes / Instrumental (Polydor 2056 334) (Sous le nom de Léon)
  • 1975 : C'est chouette le rock / Instrumental (Polydor 2056 379) (Sous le nom de Léon)
  • 1979 : Rugby twist / Comment (Vogue 45 X 1 139) (Sous le nom de Léon)
  • 1999 : Barock'N'Drole (WEA) (Ticky Holgado et les Clap Shooters)

Publication

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  • Trente Ans de merdier, autobiographie.
  • Ce titre sera utilisé pour la prétendue biographie rédigée par Serge (interprèté par Ticky Holgado) dans Tombés du ciel.

Distinctions

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Nominations

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Notes et références

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  1. C'est en 1966, que Ticky Holgado, par l'intermédiaire de Johnny Hallyday, fait la connaissance de Jimi Hendrix. En août, Hallyday est à Londres pour l'enregistrement de La Génération perdue. Un soir, il [Johnny Hallyday] rencontre Noel Redding, et Jimi Hendrix alors quasi inconnu et sans maison de disque. Il les engage pour sa tournée de rentrée à l'automne et c'est ainsi que The Jimi Hendrix Experience fait sa première prestation officielle le à Évreux en première partie du chanteur ; trois autres dates vont suivre, dont l'ultime, le 18 à l'Olympia de Paris, à l'occasion d'un musicorama consacré à Johnny Hallyday.
    Source : Rémi Bouet, Johnny Hallyday mille et... une vie, Sala éditions, p. 64.

Références

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Bibliographie

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  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron, Éditions cinéma, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)

Liens externes

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