Aller au contenu

Thuin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thuin
Thuin
La ville haute, le beffroi et les jardins suspendus.
Blason de Thuin
Héraldique
Drapeau de Thuin
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Thuin
Bourgmestre Marie-Ève Van Laethem (PS)
Majorité PS-IC
Sièges
MR
Ecolo
PS
IC
23
5
2
12
4
Section Code postal
Thuin
Leers-et-Fosteau
Biesme-sous-Thuin
Ragnies
Biercée
Gozée
Donstiennes
Thuillies
6530
6530
6531
6532
6533
6534
6536
6536
Code INS 56078
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Thudinien(ne)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
14 871 ()
48,64 %
51,36 %
194 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
17,71 %
57,88 %
24,40 %
Étrangers 4,94 % ()
Taux de chômage 13,30 % (2022)
Revenu annuel moyen 20 648 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 23″ nord, 4° 17′ 13″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
76,65 km2 (2021)
85,71 %
5,9 %
8,39 %
Localisation
Localisation de Thuin
Situation de la ville au sein de son arrondissement et de la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Thuin
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Thuin
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Thuin
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
Voir sur la carte administrative du Hainaut
Thuin
Liens
Site officiel thuin.be

Thuin (prononcé [tɥɛ̃] ou [twɛ̃]; en wallon Twin) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut, au cœur de la Thudinie et au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Elle jouxte les communes de Beaumont, Fontaine-l'Évêque, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Montigny-le-Tilleul et Walcourt. La commune est une capitale de la batellerie puisque bon nombre de propriétaires de péniches en sont originaires et qu'ils choisissent ce lieu de séjour quand sonne l'heure de la retraite. Son beffroi figure au patrimoine mondial de l'UNESCO[2]. C'est également sur le territoire de l'entité, à Gozée, que se situent les vestiges de l'abbaye d'Aulne. La ville est aussi célèbre pour sa marche dédiée à Saint-Roch.

La première attestation de ce toponyme remonte à 868 sous la forme in Tudinio (polyptyque de l'abbaye de Lobbes). Il est formé d'un anthroponyme, Tudo, Theodo (issu du germanique commun *theud « peuple ») ou peut-être Tutus (cognomen latin), et du suffixe -inium et signifie donc « propriété de Tudo, Theodo ou Tutus »[3].

Géographie

[modifier | modifier le code]
La vieille ville et ses jardins suspendus.

Capitale de la Thudinie, cette ville se situe au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Thuin s'étage sur plusieurs plateaux et sur plusieurs vallées.

Sections de commune

[modifier | modifier le code]
# Nom Superf.
(km²)[4]
Habitants
(2020)[4]
Habitants
par km²
Code INS
1 Thuin 15,51 5.914 381 56078A
2 Gozée 18,81 4.108 218 56078B
3 Biesme-sous-Thuin 4,64 565 122 56078C
4 Thuillies 14,23 1.979 139 56078D
5 Donstiennes 4,55 227 50 56078E
6 Ragnies 13,47 437 32 56078F
7 Leers-et-Fosteau 2,01 374 186 56078G
8 Biercée 3,46 1.098 317 56078H

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Topographie

[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]
  • Ville haute.
  • Ville basse.
  • Le Berceau.
  • Les Waibes.
  • La Demi-Lune.
  • Le Néspériat.
  • Hauts de Sambre.
  • Le Parnasse.
  • Saint-Jean.
  • L'Alouette.
  • Les Hauts Trieux.
  • Les Marwèles.
  • Ermitage.
  • Hourpes.
  • Stoupré.
  • Forestaille.
  • Le Gibet.
  • Petit Courant.
  • La Celle.
  • La Maladrie.
  • Bois des Waibes.
  • Bois de Biesme.
  • Bois de Reumont.
  • Bois de la Frégenne.
  • Bois Jean Bonival.
  • Bois de Fontaine.
  • Bois de Lobbes.

Entreprises

[modifier | modifier le code]

La plupart des entreprises sont situés dans le zoning Lobbes-Thuin.

  • Bidfood, service de distribution[5].
  • Full Logistic Thuin SA[6].
  • Drinks Distri Boissons Lobbes[7].
  • Full Mazout[8].
  • Intérieur et Chaleur, entreprise de chauffage[9].
  • Multi-Service Découpe SA[10].
  • Acos-Visoderm (laboratoire de cosmétique)[11].

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

Sans être un nœud de communication important, Thuin peut être rallié à l'aide de bon nombre de moyens de transport.

La Sambre.

La Sambre, canalisée au gabarit 38,50 m depuis 1829, traverse la ville en offrant de très jolis paysages depuis sa vallée. Quatre écluses (n° 5, 6, 7 et 8) sont situées sur le territoire de la commune.

En , la navigation y est devenue anecdotique car des ouvrages d'art situés en territoire français, sur le canal de la Sambre à l'Oise, risquaient de s'effondrer. De la sorte, il était impossible d'effectuer le voyage vers la vallée de l'Oise et donc d'arriver à Paris. Les travaux de rénovation de ces ouvrages ont eu lieu entre 2019 et 2021, et la réouverture du canal a eu lieu en juillet 2021[12].

La gare de Thuin.

La ville dispose de la gare de Thuin (anciennement Thuin-Nord) sur la ligne 130A de Charleroi à Erquelinnes (frontière) et est bien desservie par ce moyen de transport. Cette ligne fut ouverte en 1852 et fut électrifiée en 1962. Voici peu de temps encore, avant l'apparition du Thalys, elle servait aux relations ferroviaires entre Paris, le sillon Sambre-et-Meuse et l'Allemagne du Nord.

Jusqu'au milieu des années 1960, la ville disposait également d'une autre gare (Thuin-Ouest) qui était desservie par la ligne 109 (Mons-Chimay). Cette ligne fut ouverte à l'exploitation complètement en 1882. Le , la ligne 109 a été fermée définitivement.

Pont au-dessus de la Sambre pris du beffroi.

Thuin se trouve sur la nationale 59 (Seneffe-Gozée), qui rejoint à Gozée la nationale 53 reliant Charleroi à Chimay. Abordant la ville par le côté Nord, la route doit traverser la vallée de la Sambre pour rejoindre le plateau Sud où se situe le centre de la ville haute. Autrefois ce passage s'effectuait par une route en lacets, par un passage à niveau et par un pont à tablier ridiculement étroit sur la Sambre, occasionnant ainsi des embouteillages quotidiens importants en même temps que des difficultés de navigation dangereuses quand la Sambre était en crue. Depuis la fin des années 1960 un pont en « S » enjambe la voie ferrée et le cours de la rivière.

Chemin de fer vicinal (tramway)

[modifier | modifier le code]
Un des tram de la ligne touristique exploitée par l'ASVi.

Thuin possède un tramway historique qui rejoint Lobbes. En outre, un musée du tramway est implanté sur le site de l'ancienne gare de Thuin-Ouest, près du terminus de la ville basse. Cette voie étroite est un des ultimes reliquats du vicinal qui autrefois couvrait toute la Belgique. Ce tramway touristique est géré par l'ASBL ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal). Deux lignes de tram avaient leur terminus à la place de la Ville-Basse :

Maison de repos : Home Le Gai Séjour, drève des Alliés[13].

Préhistoire

[modifier | modifier le code]

De nombreuses traces d'occupations préhistoriques sont présentes dans la commune et aux environs.

Environ 300 outils en silex et plusieurs centaines d’éclats ont été récoltés lors des campagnes de fouilles de l'Université libre de Bruxelles (ULB) en 2018 et en 2019. « Ces objets se rattachent tous à une époque bien précise du néolithique appelée le « Michelsberg » (4300/4200 à 3700/3600 av. J.-C.). Il s’agit principalement de haches et d’herminettes polies, de grandes lames retouchées, de percuteurs, d’armatures de flèches, de tranchets et de grattoirs[14].

Dans les années 1980, le site avait déjà livré un trésor, notamment en statères, des pièces de monnaie gauloise en or, qui datent du premier siècle avant notre ère. Les statères en électrum (50% d'or, argent et cuivre), datant plus exactement de -57 à -51 av. JC, se composent de 70 pièces (frappées au marteau) et correspondent pour la plupart à un type de pièce gauloise bien connu dit « à l’epsilon »[15],[16].

Le territoire communal abrite notamment dans le bois du Grand Bon Dieu les restes d'un retranchement préhistorique[17] qui a été réutilisé au Moyen Âge. Le lieu aurait été l'oppidum de la tribu des Aduatuques[16].

Possession de la principauté de Liège depuis 889, dont elle devenait une des vingt-trois Bonnes Villes, la ville a suivi le destin de cette principauté tout au long de son histoire.

Située aux limites de la Principauté, la ville fut soumise à de nombreux sièges. Le prince-évêque Notger la fit fortifier au Xe siècle.

En 1048, Adalbert de Lorraine y fut tué par Godefroy II de Basse-Lotharingie, lors de la bataille de Thuin.

Les comtes de Hainaut s'en emparent en 1053, en 1298 et en 1408.

Temps modernes

[modifier | modifier le code]
Plan de Thuin au XVIIe siècle. La présence de l'église paroissiale Notre-Dame des Carmes de 1670 permet de dater la carte du dernier tiers du siècle.

En 1654, les troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Le Spantôle, ancienne pièce à feu en fer forgé qui trône dans la ville et qui a donné son nom à une spécialité pâtissière, aurait été capturé à cette occasion, mais l'objet est bien plus ancien[18].

Depuis cette date 1654, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de saint Roch. Parmi tous les uniformes portés par les participants, ce sont les uniformes des soldats du Premier Empire qui ont la faveur des marcheurs et du public.

Cette marche (Saint-Roch) fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont été reconnues en comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO[19]. En 1675, les troupes françaises occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678).

C'est apparemment au cours de cette période (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) que la ville connut son âge d'or puisque c'est à ce moment que sont construits les édifices qui constituent la majeure partie du patrimoine architectural de la ville (ancien hôtel des postes, beffroi, maison espagnole, église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ancien couvent des oratoriens, extension de l'abbaye d'Aulne...).

Le , les troupes françaises du général Marceau s'emparent de la ville.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

De très violents combats s'y sont déroulés le (bataille de Charleroi), plus particulièrement à Gozée et à Biesme-sous-Thuin, lorsque la 5e armée française faillit se faire encercler par les Ire, IIe et IIIe armées allemandes[20].

Les régiments français qui, le , ont combattu sur le territoire de la commune sont le 12e RI (Tarbes), le 18e RI (Pau), le 34e RI (Mont-de-Marsan), le 49e RI (Bayonne) et le 144e RI (Bordeaux).

Toutes ces unités faisaient partie du 18e Corps d'Armée (Bordeaux) qui constituait le flanc gauche de la 5e armée française et était placé sous les ordres du général de Mas-Latrie[21].

Devant l'ampleur des pertes françaises — 983 soldats et officiers du seul 49e RI ont perdu la vie ce jour-là à Thuin —, le chef de la 5e armée, le général Lanrezac prit l'initiative — en désobéissant au généralissime Joffre — de faire reculer ses troupes. Cette désobéissance lui permit de sauver l'essentiel de ses forces et fut, de ce fait, l'une des raisons de la victoire de la Marne qui eut lieu quelques semaines plus tard.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Thuin a été bombardé le ainsi que les jours suivants, ce qui a entraîné un exode d'une très large partie de la population vers la France[22]. Les Allemands entreront dans une ville presque déserte le . Thuin est libérée par l'armée américaine le .

Blason de Thuin depuis la fusion des communes. Ce blason reprend le motif du plus ancien sceau connu de la ville.
Blasonnement : d'azur au château-fort d'argent accosté de deux écussons du même au lion couronné de sable, celui de dextre contourné[23].
  • Délibération communale : 16 octobre 1979
  • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 27 août 1984
Armes de Thuin entre 1883 et la fusion des communes.
Blasonnement : D’azur semé de billettes d’argent au lion d’argent armé et lampassé de gueules brochant sur le tout.
DC 20 mai 1882 - AR 1 mars 1883 - MB 10 avril 1883
Après l'indépendance de la Belgique, un Arrêté royal confirme les armes accordées à la ville le 6 décembre 1820 par le Conseil suprême de la Noblesse des Pays-Bas.
Blasonnement : D’azur, à un lion d’or, armé et lampassé de même, l'écu timbré d'une couronne d'or.
DC 10 mai 1837 - AR 7 avril 1838
Drapeau de la Ville de Thuin. Parti de bleu et blanc, la laize bleue chargée de 3 merlettes blanches rangées à sa partie supérieure[24].
DC 2 février 1993 - AE 26 octobre 1993

Les bourgmestres et coalitions qui ont dirigé Thuin :

Sous le régime français et le royaume uni des Pays-Bas :

  • 1814-1818 : Albert Gérard Martin ;
  • 1818-1830 : Albert Gérard Martin ;

Depuis l'indépendance belge :

Depuis la fusion des communes

[modifier | modifier le code]
Résultats des élections de 1976
Parti Voix Sièges
PS 3 084 (39,7 %) 9
GGA 2 709 (34,9 %) 8
PSC 1 654 (21,3 %) 4
IC76 259 (3,3 %) 0
Résultats des élections de 1982
Parti Voix Sièges
PS 3 710 (42,1 %) 12
PRL 2 202 (25,0 %) 6
IC 1 843 (20,9 %) 5
UDPW 544 (6,2 %) 0
Résultats des élections de 1988
Parti Voix Sièges
Mieux 5 050 (55,0 %) 13
PS 3 456 (37,6 %) 9
Écolo 678 (7,4 %) 1
Résultats des élections de 1994
Parti Voix Sièges
Mieux 4 623 (48,58 %) 13
PS 2 845 (29,9 %) 8
Ici 1 206 (12,67 %) 2
Écolo 565 (5,93 %) 0
Résultats des élections de 2000
Parti Voix Sièges
Com.une 4 765 (52,19 %) 14
PSC 2 185 (23,93 %) 5
Éco-Ici 1 896 (20,76 %) 4
Geste 283 (3,1 %) 0
Résultats des élections de 2006
Parti Voix Sièges
PS 5 351 (53,85 %) 15
MR 1 840 (18,52 %) 4
CDH 1 495 (15,04 %) 3
Écolo 905 (9,11 %) 1
Résultats des élections de 2018
Parti Voix Sièges
PS 41,88 % 12
MR 21,27 % 5
IC 19,08 % 4
Écolo 9,9 % 2

La ville de Thuin est jumelée avec :

L'ancienne commune de Gozée est jumelée avec Chamboulive (France)

Poste de Police, rue de Stoupré.

Démographie

[modifier | modifier le code]

Elle comptait, au , 14 880 habitants (7 234 hommes et 76 465 femmes)[25], soit une densité de 194,13 habitants/km² pour une superficie de 76,65 km²[26].

Démographie: Avant la fusion des communes

[modifier | modifier le code]
  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée

[modifier | modifier le code]

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[27]

Culture et patrimoine local

[modifier | modifier le code]

Monuments et sites

[modifier | modifier le code]
Ville haute
[modifier | modifier le code]
  • Monument au mort au pied du beffroi.
    Le beffroi de Thuin. À l'emplacement d'un beffroi antérieur effondré quelque décennies plus tôt, le beffroi actuel construit à la première moitié du XVIIe siècle, constitue le vestige de la collégiale des Saints-Lambert et Théodard, détruite en 1811[29]. Sur la face sud, les armoiries des bourgmestres de l'époque accompagnée de leur nom et de la date « P. TASSIER, N. DE BRUXELLE BOURGUEMRES. 1639 », surmontent les deux niches dédiées à saint Lambert et à saint Théodard, elles-mêmes soulignées des inscriptions « DE-CANUS ET / CAPITULUM / ECCLESIAEA » et « COLLEGIATAE / THUDINIENSIS / AN° 1639 »[30]. Le beffroi domine la ville de 60 mètres de hauteur, coiffé d'une flèche campaniforme entourée de quatre clochetons polygonaux. Détruit par une tempête en 1662 et remis en état. Des importantes réparations sont effectuées au milieu du XVIIIe siècle[29]. Le beffroi, dont les origines remontent au Moyen Âge, est construit à l'époque du plus grand essor de la ville. Il figure, depuis 1999, au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le beffroi fut restauré complètement au début des années 2000[29].
  • Un monument aux morts érigé contre le mur du beffroi est inauguré par le roi Albert 1er[31]. Ce monument installé en 1919, représente les 25 Thudiniens morts pour la patrie qui y sont inscrits.
  • Les remparts, remontant au Xe siècle, au XIVe et au XVe siècle[32].
    Hôtel des postes. Ancienne refuge de l'abbaye de Lobbes, daté de 1552 indiqué par des ancres sur la façade ouest du bâtiment et répétées au pignon lors de la restauration par l'architecte Van Houcke en 1889. Mise en vente publique en 1795 puis occupé par une caserne de gendarmerie et une école communale avant d'abriter les P.T.T.[33].
  • Hôtel de ville. Ancienne résidence de la famille Gendebien, il est édifié au XVIe siècle, remanié au XIXe siècle et restauré en 2008 avec des ajouts modernes toutefois discrets dans le but d'installer l'hôtel de ville. L’ancien parc du refuge de l’abbaye d’Aulne, situé à l’arrière des immeubles, a été classé comme site et rebaptisé « parc de l’hôtel de ville »[34].
  • Ancien refuge de l'abbaye de la Thure. Cédée aux Massart dès 1750, c'est une ancienne propriété de Saint-Augustin[35].
  • Ancien refuge de l'abbaye d'Aulne. Commencé dans la première moitié du XVIe siècle sous l'abbatiat[36] de Jean de Lannoy (1529-1556) en style gothique, loué dès les premières décennies du XVIIIe siècle et vendu à la révolution française[37].
  • Athénée Royal, ancien collège des Oratoriens. Ensemble de bâtisses de style Louis XIV dont la construction s'est échelonnée de la fin du XVIIe siècle à 1738. Les Oratoriens en 1652 obtiennent sept ans plus tard l'autorisation officielle d'enseigner les humanités jusqu'en 1793, les bâtiments sont saisis par la ville à la révolution française, qui portent successivement l'appellation de Collège impérial en 1812, communal en 1831 et royal en 1882. En 1950, il est cédé à l'État par l'Administration communale et abrite l'internat des classes de l'Athénée[35]. En 1980, un incendie détruit le bâtiment.
    La maison espagnole.
  • Église Notre-Dame des Carmes ou église de la Sainte-Vierge. Cette église a été construite en 1670 à la demande des paroissiens qui devaient suivre les offices à la collégiale Saint-Théodard[38]. Aujourd'hui l'église est désacralisée[39].
  • Maison espagnole. Bâtie dans la première moitié du XVIe siècle. La porte et la loggia de style néo-renaissance ont été ajoutées au XIXe siècle[40].
  • L’ancien couvent des sœurs grises. Rebâti par l'abbé de Lobbes, après un incendie en 1745[41].
    Chapelle des sœurs grises.
    • Située à front de rue, la chapelle Sainte-Élisabeth de Hongrie était l’église du couvent, probablement érigée au milieu du XVIIIe siècle possédant une haute façade baroque. Quand aux orgues qui se trouvaient à l'intérieur ils sont été déplacés dans l'église du Christ-Roi dans le hameau des Waibes à la suite d'une donation des sœurs en 1986[41].
Ville basse
[modifier | modifier le code]
  • Chemin qui mène à la ville basse.
    Église Notre-Dame-dèl-Vaux. Ancienne propriété de l'abbaye de Lobbes, fondée par ces deniers au VIIIe siècle avant de passer dans le giron de la collégiale de Lobbes, devenue auxiliaire de la collégiale Saint-Théodard de Thuin en 1494, après la révolution française, l'église devient paroissiale en 1803. D'origine romane, elle est transformée en style gothique au XVIe siècle[43].
    • Dans l'église Notre-Dame d'el Vaulx est conservée une statue du XIIe siècle en chêne, qui représente une sedes sapientiae (Notre-Dame de la Sagesse) dont le style combine les influences mosanes et scaldiennes. Cette église conserve un orgue remarquable de Henri De Volder[44].
    • Curiosité : un passage routier (en 2016, des escaliers) sous le chœur, servant de liaison entre la ville basse et la position fortifiée à l'époque des remparts et de la citadelle.
  • Monument Maurice Des Ombiaux, réalisé par Charles Piot, 8 mai 1938[45].
  • Château Beauregard. Construit par le bourgmestre libéral et franc-maçon Victor Vilain, ce manoir domine la vallée de la Sambre et la ville.
Bois du Grand Bon Dieu
[modifier | modifier le code]
  • Chapelle Saint-Léonard. Datée de 1688[46].
  • La chapelle Saint-Léonard.
    Calvaire du Grand Bon Dieu. Surplombant la Biesmelle, chapelle ouverte de 1725 et restaurée en 1857[46].
  • Chapelle Notre-Dame des Suffrages. Petit édifice remontant peut-être au XVIIe siècle. ou au début du XVIIIe siècle, mais fortement remanié[47].
  • Ancien moulin du Bas Marteau. Remontant à la 2e moitié du XVIIIe siècle[48].
  • Chapelle de la Sainte-Face. Potale en pierre datée de 1736[48].
  • Château Bonehill : construit vers 1887 dans un style éclectique par Émile Bonehill, fils de Thomas Bonehill, propriétaire des SA Usines Bonehill. Il s'est inspiré d'un château en Allemagne qu'il a reproduit presque à l'identique à Hourpes. Il possède des écuries et une conciergerie.
  • Coron constitué de huit maisons sur le site d'un des berceaux de l'industrie sidérurgique dans la vallée de la Sambre. Le premier fourneau est installé à Hourpes vers le XVe siècle et le premier haut fourneau est attesté en 1738. Sa localisation est due à la proximité de la Sambre, voie navigable, à la présence du minerai de fer, de la force hydraulique et du charbon de bois fourni par la forêt. En 1866, les usines devinrent la propriété de la société Bonehill Frères. La construction du coron date de cette période. Hourpes connaît son apogée entre 1880 et 1914[50].
Fleur de lys sur la partie postérieure du canon.

Le « Spantôle » est un ancien canon actuellement exposé sur le Rempart du Nord à proximité de la place du Chapitre. C'est « une pièce massive en fer forgé, travaillée avec grande maîtrise. Sa forme octogonale lui assigne pour origine les provinces du nord de la France. À l'extrémité du tube on remarque deux fleurs de lys héraldiques. La partie postérieure, qui est supposée avoir été la chambre, a été enlevée au burin. La forme exacte de la bouche à feu n'est donc pas connue ; ce qui subsiste du tube mesure 1,4 m de longueur. Le poids total est de l'ordre de 1 500 kg ; l'âme, qui est cylindrique, a un diamètre de 16 cm[51]. »

Le canon est censé avoir été pris par les Thudiniens aux troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, lors du siège abandonné de 1653-1654. Mais une pièce périmée depuis longtemps à cette époque ne pouvait pas avoir fait partie du matériel de ce siège[52] et elle n'est pas mentionnée parmi le butin pris par les habitants de Thuin[53]. Cette explication est abandonnée.
C'est très probablement lors du sac de la ville en 1466 par les troupes de Charles le Téméraire que l'arme a été enclouée par les Thudiniens ou abandonnée par les Bourguignons[54],[55] et alors prise comme butin.

Le nom de « Spantôle » est d'origine wallonne et signifierait « propre à épouvanter »[56].

  • Intérieur du musée des Tramways.
    En hommage au passé batelier de la ville, un écomusée de la batellerie a été créé. Installé dans l'ancienne péniche Thudo amarrée près du viaduc, il fait revivre quantité d'objets qui faisaient partie du quotidien des familles batelières. La ville est également le point de départ d'excursions en péniche incluant le passage d'écluses.
  • Thuin possède un tramway historique (tramway Lobbes Thuin) qui rejoint Lobbes. En outre, un musée du tramway est implanté sur le site de l'ancienne gare de l'ouest, près du terminus de la ville basse. Cette voie étroite est un des ultimes reliquats du vicinal qui autrefois couvrait toute la Belgique. Ce tramway touristique est géré par l'ASBL ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal).
  • Thuin abrite aussi la Maison de l'Imprimerie. Un musée artisanal vivant dans lequel des machines d'imprimerie, presses typographiques et lithographiques, en fonctionnement sont visibles (dont une presse datant de 1875). Il est aussi possible d'observer la fabrication de papier chiffon et d'apprendre le comment se réalise une reliure.
  • Biercée abrite un musée de la distillerie[57],[58].

En 1948, Lucien Deroisy réalise Le trouble-fête[59], produit par Charles Dekeukeleire. 13 minutes. Travail de commande pour une association de compagnies d'assurance. Tournée lors de la cinquantième Marche Saint-Roch à Thuin, une suite de saynètes destinées à attirer l'attention envers les risques d'accidents domestiques, incendies, asphyxies, empoisonnements pouvant résulter de la distraction ou de la négligence.

Marche d'Entre-Sambre-et-Meuse Saint-Roch

[modifier | modifier le code]
Les tromblons de la Ve infanterie de la Cie de Saint-Roch tirant une salve.

Le culte de Saint-Roch[60] prend racine en 1635, à la suite de l’épidémie de peste qui sévit dans la région. Les historiens se réfèrent à cette date car c’est à cette période que la confrérie Saint-Roch est citée.

Saint-Roch, Statue de bronze datant de 2002.

À l’origine, c’est une procession religieuse qui regroupe des compagnies de guerriers improvisées. Elle est abolie en 1789, mais elle est réorganisée en 1866 à la suite des épidémies de choléra qui ravagent les bas quartiers de la ville de Thuin. Depuis lors, cette procession s'est déroulée de manière ininterrompue, à l'exception des deux conflits mondiaux et de la crise du Coronavirus en 2020.

La marche de Saint-Roch est célébrée le 3e dimanche de mai pour la dissocier de la procession Notre-Dame. Cette dernière était fêtée le même jour mais, dans le but de lui redonner son prestige originel, une autre date fut établie.

La Saint-Roch se déroule sur 3 jours consécutifs : le samedi, le dimanche et le lundi.

Le 1er jour, les Thudiniens se donnent rendez-vous lors d’un rassemblement en soirée (régulièrement 20 h 30) où les 9 campes (canons) sont tirés et annoncent le début officiel des festivités, qui commencent par une retraite aux flambeaux réunissant marcheurs et civils.

Le 2e jour, la procession prend forme dès le matin (10h) à l’église Notre-Dame d’el Vaulx. Elle prend ensuite la direction du monument aux marcheurs et du monument aux morts. L’après-midi, c’est une marche/procession qui fait le tour de Thuin en repassant par l’église Notre-Dame d’el Vaulx et le monument aux marcheurs. Ensuite, les processionnaires prennent le chemin de la place des Waibes sur l'autre rive de la Sambre, de l’église du Christ-Roi, passent devant la chapelle Notre-Dame de Lourdes ainsi qu’à quelques mètres de la chapelle Saint-Roch. Avant d’amorcer la redescente vers le centre de Thuin, ils passent également devant la chapelle de la Sainte-Immaculée Conception et s’arrêtent à la rue du Moustier avant de rentrer dans l'église Notre-Dame d’el Vaulx.

Le 3e jour est surtout réservé à la population thudinienne et aux seules sociétés locales qui se rassemblent les unes chez les autres autour de déjeuners copieux pour ensuite prendre le départ de la marche vers la chapelle Saint-Roch. Après avoir rendu hommage à la relique lors du passage à la chapelle, ils se dirigent vers la potale Saint-Roch où la société des chasseurs-carabiniers joue la Brabançonne (hymne national belge), ensuite redescendent vers l’église Notre-Dame d’el Vaulx pour s’arrêter à la place du Chapitre au pied du beffroi où sont remises des décorations aux marcheurs anciens.

Spécialités culinaires et brasserie

[modifier | modifier le code]

Infrastructures

[modifier | modifier le code]
  • Stade Roger Langelez, rue Crombouly.
  • Hall polyvalent "Centre sportif local de Thuin", route de Thuin, à la limite avec Gozée.

Evènement sportifs

[modifier | modifier le code]

Des joutes nautiques y sont organisées chaque été[61].

Enseignement

[modifier | modifier le code]
  • Ecole Pierre Danaux.
  • Institut du Sacré-Cœur.
  • Athénée Royale.
  • Athénée Royale Fondamentale.
  • EAFC Thuin-Erquelinnes.
  • Institut Notre-Dame.
  • Ecole Industrielle de Thuin et de Montigny-le-Tilleul.
  • Académie de Thuin.

Thuin est aussi le siège de la Fédération cynologique internationale et de l'Union Royale des Sociétés de Tir de Belgique[62].

Personnalités

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne)
  2. Horemans et Maquet 2005, p. 503.
  3. Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Lannoo, 2005, p. 578.
  4. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  5. « Home », sur Bidfood Belgium (consulté le )
  6. « Société de transport frigorifique, Belgique - Full Logistic Thuin », sur www.full-logistic-thuin.be (consulté le )
  7. Arpeggio Communication, « Distriboissons - Bienvenue chez Distri Boissons », sur distriboissons.be (consulté le )
  8. « Entreprise de livraison de mazout, diesel et pellets en Belgique », sur www.full-services.be (consulté le )
  9. « Chauffagiste et entretien chauffage à Thuin, Charleroi », sur Intérieur & Chaleur (consulté le )
  10. (nl-BE) « MS Découpe », sur www.msdecoupe.com, (consulté le )
  11. « Laboratoire ACOS », sur www.acos-laboratoire.com (consulté le )
  12. « Après 15 ans d'absence, les bateaux peuvent de nouveau circuler sur le canal de la Sambre », France Bleu Nord,‎ (lire en ligne Accès libre)
  13. « Le Gai Séjour ( CPAS de Thuin ) • maison de repos à Thuin • Seniorieweb », sur www.seniorieweb.be (consulté le )
  14. L'ULB exhume des trésors gaulois à Thuin: https://dailyscience.be/07/10/2019/lulb-exhume-des-tresors-gaulois-a-thuin
  15. Op. cit.
  16. a et b « Etude et publication sur le trésor de Thuin », (consulté le )
  17. Bonenfant P.P & Huysecom E (1982) Retranchements préhistoriques‡ Thuin (Hainaut): campagne de fouilles 1981. Annales d'histoire de l'art et d'archéologie, 4, 103-113.
  18. Horemans 1983, p. 80-81 ; 83-84.
  19. Patrick Lemaire, « Quinze marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse admises au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco », L'Avenir (Belgique),‎ (lire en ligne)
  20. Cf. RENARD, J., Le Cahier gozéen de la Grande Guerre, Archives générales du Royaume et Centre d'histoire et d'art de la Thudinie, Bruxelles, 2009 (Coll. Études sur la Première Guerre mondiale, n°15).
  21. Détails de la bataille de Charleroi
  22. Cf. FOULON, R., Six jours de folie en Thudinie dans Sambre & Heure, décembre 1994, p.1-11 (Publication du Centre d’histoire et d’art de la Thudinie, n°44) et MOREL, A., Un chirurgien français se souvient de mai 1940… dans Sambre & Heure, mars 1987, p.4-16 (Publication du Centre d’histoire et d’art de la Thudinie, n°13).
  23. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 741
  24. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 742
  25. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  26. Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier jour du mois écoulé, quel que soit le registre dans lequel elles sont reprises (registre de la population, registre des étrangers ou registre d'attente).
  27. a et b https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  28. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 771.
  29. a b et c « Beffroi de Thuin » Accès libre, sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  30. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 767.
  31. Mulatin 2006, p. 47.
  32. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 759 et 760.
  33. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 185 et 186.
  34. « Hôtel de ville de Thuin » Accès libre, sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  35. a et b Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 787.
  36. Fonction d'abbé dans un monastère.
  37. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 782 et 783.
  38. « Orgues de l'église Notre-Dame des Carmes à Thuin », sur connaitrelawallonie.wallonie.be,
  39. « Thuin : et maintenant, que faire avec l'église de la Ville haute ? » Accès payant, sur lavenir.ne, (consulté le )
  40. « Maison espagnole de Thuin » Accès libre, sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  41. a et b « Orgues de la chapelle des sœurs de Notre-Dame à Thuin » Accès libre, sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  42. Présentation du projet sur le site du Phasing out de l'Objectif 1 en Hainaut.
  43. « Église Notre-Dame-dèl-Vaux » Accès libre, sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  44. « Henri De Volder », sur books.google.be (consulté le )
  45. « Monument Maurice DES OMBIAUX » Accès libre, sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  46. a et b Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 776.
  47. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 796.
  48. a et b Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 800.
  49. Horemans 1997, p. 37.
  50. « Hourpes - Description », sur City Trail (consulté le )
  51. François t'Sas, « La grosse bombarde de Gand », Armici antiche, Bollettino dell'Accademia di S.Marciano.,‎ , p. 43-47 ; 74 cité par Horemans 1983, p. 80-81.
  52. Horemans 1983, p. 80.
  53. Horemans 1983, p. 84.
  54. Cette explication est également présente sur le panneau placé sur la muraille à côté du canon alors qu'une inscription sur une pierre placée au sol devant le canon présente l'histoire qui se serait déroulée en 1654.
  55. Horemans 1983, p. 80-81.
  56. Horemans 1983, p. 81.
  57. « Distillerie de Biercée », sur Distillerie de Biercée (consulté le )
  58. Il est situé à Ragnies.
  59. Fiche IMDb du film (incomplète et partiellement inexacte). La Cinémathèque royale de Belgique conserve ce film. Le Service de Culture cinématographique a.s.b.l. le projette occasionnellement.
  60. « Le culte de Saint Roch » Accès libre, sur saintrochthuin.be (consulté le )
  61. Didier Albin, « De Lobbes à Thuin, ils restent les maitres incontestés des rivières : les jouteurs thudiniens n'ont pas de concurrents », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  62. https://www.urstbf.org/

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens internes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9)
  • Léonce Deltenre, « Les monuments religieux de Thuin et leur mobilier », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LIII,‎ , p. 3-426
  • Léonce Deltenre, « Héraldique et sigillographie. Les sceaux, cachets et timbres armoriés de la ville de Thuin », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LV,‎ 1970-1971, p. 87-117
  • Jean-M. Horemans, « Thuin », dans Les enceintes urbaines en Hainaut, Crédit Communal de Belgique, , 295 p., p. 73-90
  • Jean-M. Horemans et Julien Maquet (dir.), « Thuin : Le beffroi », dans Le patrimoine médiéval de Wallonie, Namur, Institut du Patrimoine wallon, (ISBN 2-9600421-2-3), p. 503-504
  • Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, Tome Ier : Vue d’ensemble, 46 pages — Tome II : Les 62 paroisses, 93 pages, Cahiers du Musée de Cerfontaine n° 202 et 203, 1996
  • Anne-Catherine Bioul et al., Balades à Thuin, à la découverte de son patrimoine, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 165), , 64 p. (ISBN 978-2-39038-065-8)
  • Jean-Marie Horemans, Thuin, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-089-6)
  • Jean-Marie Horemans, Thuin, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-386-0)
  • Joël Mulatin, Il était une fois l'entité de Thuin, Jumet, iph éditions, , 134 p. (ISBN 2-930336-79-X)
  • Roger Foulon, Ma Thudinie, Paul Legrain, éditeur, , 137 p.
  • Roger Foulon, La Thudinie, Mons, Imprimerie Provinciale du Hainaut, , 102 p.
  • Roger Foulon, Thuin en cartes postales anciennes, Zaltbommel, Bibliothèque Européenne, , 38 p.
  • Jérôme Verdoot, « L’émergence de la communauté urbaine de Thuin aux XIIe et XIIIe siècles », Francia, vol. 46,‎ , p. 331–346 (DOI 10.11588/fr.2019.0.83889, lire en ligne).

Liens externes

[modifier | modifier le code]