Papillomaviridae
Realm | Monodnaviria |
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Règne | Shotokuvirae |
Embranchement | Cossaviricota |
Classe | Papovaviricetes |
Genres de rang inférieur
- Firstpapillomavirinae
- Alphapapillomavirus
- Betapapillomavirus
- Chipapillomavirus
- Deltapapillomavirus
- Dyochipapillomavirus
- Dyodeltapapillomavirus
- Dyoepsilonpapillomavirus
- Dyoetapapillomavirus
- Dyoiotapapillomavirus
- Dyokappapapillomavirus
- Dyolambdapapillomavirus
- Dyomupapillomavirus
- Dyonupapillomavirus
- Dyoomegapapillomavirus
- Dyoomikronpapillomavirus
- Dyophipapillomavirus
- Dyopipapillomavirus
- Dyopsipapillomavirus
- Dyorhopapillomavirus
- Dyosigmapapillomavirus
- Dyotaupapillomavirus
- Dyothetapapillomavirus
- Dyoupsilonpapillomavirus
- Dyoxipapillomavirus
- Dyozetapapillomavirus
- Epsilonpapillomavirus
- Etapapillomavirus
- Gammapapillomavirus
- Iotapapillomavirus
- Kappapapillomavirus
- Lambdapapillomavirus
- Mupapillomavirus
- Nupapillomavirus
- Omegapapillomavirus
- Omikronpapillomavirus
- Phipapillomavirus
- Pipapillomavirus
- Psipapillomavirus
- Rhopapillomavirus
- Sigmapapillomavirus
- Taupapillomavirus
- Thetapapillomavirus
- Treisdeltapapillomavirus
- Treisepsilonpapillomavirus
- Treisetapapillomavirus
- Treisiotapapillomavirus
- Treiskappapapillomavirus
- Treisthetapapillomavirus
- Treiszetapapillomavirus
- Upsilonpapillomavirus
- Xipapillomavirus
- Zetapapillomavirus
- Secondpapillomavirinae
La famille des Papillomaviridae, dont les membres sont couramment appelés papillomavirus, est un groupe de petits virus à ADN. Ils sont très répandus dans la nature. C’est la seule famille de l’ordre des Zurhausenvirales.
Ils infectent de nombreux mammifères (humains, bovidés, canidés) et ont un tropisme particulier pour les kératinocytes des épithéliums malpighiens qu'ils soient kératinisés ou non[3]. Ils peuvent également affecter d'autres groupes comme les oiseaux, les serpents et les tortues.
Chez les mammifères
[modifier | modifier le code]On distingue parmi les papillomavirus humains :
Ils se répartissent dans plusieurs genres (non spécifiquement humains).
Les lapins atteints d'un papillomavirus CRPV (cottontail rabbit papillomavirus) peuvent développer des tumeurs noirâtres et allongées (sur le corps, parfois sur la tête). Cet aspect étrange pourrait être l'une des origines de la légende de l'existence d'un animal mi-lièvre, mi-antilope : le jackalope.
Étymologie et histoire de la découverte
[modifier | modifier le code]Du latin -papillo (« mamelon ») et oma (« tumeur »), les papillomavirus sont des virus à ADN non enveloppés qui induisent des lésions exophytiques de la peau et des muqueuses. Le premier papillomavirus animal a été décrit en 1933 par Richard Shope, qui a étudié les papillomes chez les lapins de garenne sauvages « verruqueux ». En 1975, Harald zur Hausen a publié l'hypothèse que le virus du papillome humain a joué un rôle dans l'étiologie du cancer du col utérin, un travail pour lequel il a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2008[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ce texte contient une traduction d'un texte anglophone publié par le CDC, au domaine public aux États-Unis
- ICTV. International Committee on Taxonomy of Viruses. Taxonomy history. Published on the Internet https://talk.ictvonline.org/., consulté le 29 janvier 2021
- ICTV. International Committee on Taxonomy of Viruses. Taxonomy history. Published on the Internet https://talk.ictvonline.org/., consulté le 29 janvier 2021
- H. Bosquet et M. Bagot, « Lésions tumorales bénignes associées aux papillomavirus humains », Encyclopédie Médico-Chirurgicale, fascicule 98-300-A-10, Éditions scientifiques et médicales Elsevier, Paris 2004
- (en) Rédacteurs du EID, « Etymologia: Papillomavirus », Emerg Infect Dis [Internet], vol. 20, no 5, (DOI 10.3201/eid2005.ET2005, lire en ligne)
Références biologiques
[modifier | modifier le code]- (en) Référence ICTV : Zurhausenvirales (consulté le )
- (en) Référence ICTV : Papillomaviridae (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Katia Zanier et co, « Structure of the E6/E6AP/p53 complex required for HPV-mediated degradation of p53 », Nature, vol. 541-545, (lire en ligne, consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au vivant :
- Ressource relative à la santé :