Moca-Croce
Moca-Croce | |
Vue de Moca depuis Carbonaja. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Sartène |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sartenais-Valinco |
Maire Mandat |
Patrice Simon Istria 2020-2026 |
Code postal | 20140 |
Code commune | 2A160 |
Démographie | |
Gentilé | Mocanais |
Population municipale |
247 hab. (2021 ) |
Densité | 8,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 48′ 33″ nord, 9° 00′ 47″ est |
Altitude | 420 m Min. 139 m Max. 1 387 m |
Superficie | 27,75 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Ajaccio (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Taravo-Ornano |
Localisation | |
modifier |
Moca-Croce est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à la piève d'Istria, dans le Taravo.
Géographie
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Moca-Croce est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ajaccio, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[3],[4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (22 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[5]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Les noms corses des deux villages qui composent la commune sont Macà [maˈga] et Croci [ˈkrɔːʧi].
Leurs habitants sont respectivement dénommés Macanacci et Cruciulani.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2021, la commune comptait 247 habitants[Note 2], en évolution de +3,78 % par rapport à 2015 (Corse-du-Sud : +6,69 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Monuments
[modifier | modifier le code]-
L'oratoire dit Abadia di Maca-Croci.
-
Chemin de randonnée à Moca Croce.
L'oratoire dit Abadia accueillait chaque année des pélèrins. D'ailleurs on peut voir des pierres placées le long du chemin comme des marches (le chemin avait été tracé).
- Oratoire dit Abadia di Maca-Croci : inscription par arrêté du .
- Oratoire (XIIIe siècle ; XIVe siècle).
- Église Sainte-Marie ou Santa-Maria-Assunta de Moca.
- Église de Croce.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Arthur Giovoni, enseignant, résistant, compagnon de la Libération, homme politique français, membre du Parti communiste français.
Hydrographie de Moca-Croce
[modifier | modifier le code]Cascade A piscia di l'Onda
Fleuve Le Taravo
Rivière Baraci
Ruisseau De Buiena
Ruisseau De Piavone
Ruisseau De Penta
Ruisseau De Tura
Ruisseau De Culiccia
Ruisseau D'Undala
Ruisseau De Mulina
Ruisseau D'Orgone
Ruisseau De Burdellu Vecchiu
Ruisseau De La Scala
Ruisseau De Piatamonu
Ruisseau De Lecci Torti
Ruisseau De Noce
Ruisseau De Mezzati
Ruisseau De Cervareccia Et De Pinzalone
Ruisseau De La Sposata
Ruisseau D'Ortu Vecchiu
Ruisseau De Pentale
Ruisseau De Tuolaju
Ruisseau Fiume Seccu
Ruisseau De Barab
Ruisseau De Firuletu
Ruisseau De Vivaggio
Ruisseau De Cannelli
Ruisseau De Funtana Rossa
Ruisseau D'Urtichellu
Ruisseau De La Fontaine De L'Ostia
Ruisseau De Verruga
Ruisseau De Monte Acciaiu
Ruisseau De La Calanca
Lieux-dits de Moca-Croce
[modifier | modifier le code]A casa moza
Cadi Faracciolo
Cadi Signarello
Calcina
Carbonaja
Casabianca
Croce
Finili
I Lecci
Macanaccio
Maca
Pilingardo
Pisciarella
Pozzo
Santu Bainzu
Sapara
Stradone
U Caseddu
U Poghju Sutanu
Vadina
Vignola
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Moca-Croce ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ajaccio », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Toussaint Luciani : L’âme d’un combattant », sur Paroles de Corse (consulté le ).
- Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.