Cernay-l'Église
Cernay-l'Église | |||||
L'église Saint-Antoine de Cernay-l'Église. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Gérard Gentit 2020-2026 |
||||
Code postal | 25120 | ||||
Code commune | 25108 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
315 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 53 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 28″ nord, 6° 49′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 787 m Max. 982 m |
||||
Superficie | 5,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Maîche (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
modifier |
Cernay-l'Église est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Fourmis, un sobriquet comme en ont reçu, depuis des temps anciens, nombre d'habitants de communes du Doubs[1].
Géographie
[edit | edit source]Communes limitrophes
[edit | edit source]Thiébouhans | ||||
Maîche | N | |||
O Cernay-l'Église E | ||||
S | ||||
Charquemont | Damprichard |
Climat
[edit | edit source]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 325 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 11,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maiche », sur la commune de Maîche à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 7,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 433,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[edit | edit source]Typologie
[edit | edit source]Au , Cernay-l'Église est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maîche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[edit | edit source]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,2 %), forêts (28,8 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[edit | edit source]Cernay en 1285, 1434 ; Cernay-les-Maîches en 1531 ; Cernay-l'Église par décret du 22 février 1923[14].
Histoire
[edit | edit source]Politique et administration
[edit | edit source]Démographie
[edit | edit source]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 315 habitants[Note 3], en évolution de +3,62 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[edit | edit source]- L'église Saint-Antoine (XVe siècle) conserve un important retable Renaissance[21] ainsi que de nombreuses statues classées monuments historiques. Située dans le diocèse de Besançon, elle est desservie par l'unité pastorale de Maîche. Le curé est le père Bruno Doucet.
-
Vue générale.
-
Vue générale.
-
Vue du centre.
-
Eglise Saint-Antoine.
-
Mairie.
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[edit | edit source]Originaire de la paroisse de Cernay (qui s'appelait alors Cernay-lèz-Maîche), la famille Bouhélier (ou Bouhêlier) fournit de nombreux guerriers au service des comtes de Bourgogne. Les plus connus, Jean-Ferdinand et Alexandre, deux frères qui étaient respectivement capitaine et capitaine-lieutenant dans les armées impériales, contribuèrent à la capture du roi François Ier à la bataille de Pavie (1525), haut fait pour lequel ils furent anoblis le 15 août 1533 par l'empereur Charles Quint[22],[23].
Notes et références
[edit | edit source]Notes
[edit | edit source]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[edit | edit source]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[edit | edit source]- Gentilés et surnoms des habitants de Franche-Comté
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cernay-l'Église et Maîche », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Maiche », sur la commune de Maîche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Maiche », sur la commune de Maîche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Maîche », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- C'est l'un des retables encore visibles de nos jours dont les apôtres composent l'ornement, et qui est à rapprocher en Bourgogne-Franche-Comté de ceux de Lugny (Le Christ et les Apôtres daté de 1528), d'Esbarres et de Nolay (visible au musée du Louvre et provenant de la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Martin). Source : Jacques Baudoin, La sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche-Comté (collection « La sculpture flamboyante »), Editions Créer, 1996 (ISBN 2-909797-17-1).
- Ulysse Robert, Les Bouhélier, Annales Franc-Comtoises, 3, 48, 1865.
- Émile Fourquet, Les hommes célèbres de Franche-Comté, éd. Sequania, Besançon 1929.