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'''Bernard-Prudent Bruley''' ([[Paris]], {{date|23|février|1715}} - [[Tours]], {{date|27|mars|1787}}) est un magistrat et trésorier général français. Il est avocat du roi et conseiller au bailliage et siège présidial de [[Tours]]
'''Bernard-Prudent Bruley''' ([[Paris]], {{date|23|février|1715}} - [[Tours]], {{date|27|mars|1787}}) est un magistrat et trésorier général français.


== Biographie ==
== Biographie ==
Membre de la [[famille Bruley]], famille établie en [[Champagne (province)|Champagne]] au {{XVIe siècle}}, il est l'aîné des quatre enfants laissés par Prudent Bruley, mousquetaire puis procureur au [[Châtelet de Paris|Châtelet]], [[marguiller]] de la paroisse Saint-Paul, et de Jeanne Estiennette Poinsignon. Entré au [[collège du Plessis]], il y fait de brillantes études. Placé ensuite dans l'administration des Domaines, il vient à [[Tours]] en qualité de secrétaire de l'Intendance. Il était parvenu jeune à une Inspection et allait être nommé Directeur, quand de précoces infirmités le firent renoncer à la carrière.
Membre de la [[famille Bruley]], famille établie en [[Champagne (province)|Champagne]] au {{XVIe siècle}}, il est l'aîné des quatre enfants laissés par Prudent Bruley, mousquetaire puis procureur au [[Châtelet de Paris|Châtelet]], [[marguiller]] de la paroisse Saint-Paul, et de Jeanne Estiennette Poinsignon.


Entré au [[collège du Plessis]], il y fait de brillantes études. Placé ensuite dans l'administration des Domaines, il vient à [[Tours]] en qualité de secrétaire de l'Intendance. Il était parvenu jeune à une Inspection et allait être nommé Directeur, quand de précoces infirmités le firent renoncer à la carrière.
Il avait épousé, en 1758, Catherine Veron de La Croix, fille de Jean Veron de La Croix, consul de la ville du [[Le Mans|Mans]], et de Catherine Delavau. Cousine germain de [[François Véron Duverger de Forbonnais]], la famille de son épouse occupait une haute situation industrielle dans la ville du LMans. Elle était à la tête de l'importante fabrication d'une étoffe dite ''Véronne'', à laquelle elle avait donné son nom et qui était alors fort répandue en [[Italie]].


Il avait épousé, en 1758, Catherine Veron de La Croix, fille de Jean Veron de La Croix, consul de la ville du [[Le Mans|Mans]], et de Catherine Delavau. Cousine germaine de [[François Véron Duverger de Forbonnais]], la famille de son épouse occupait une haute situation industrielle dans la ville du LMans. Elle était à la tête de l'importante fabrication d'une étoffe dite ''Véronne'', à laquelle elle avait donné son nom et qui était alors fort répandue en [[Italie]].
Il succède en 1774 à [[François-Raphaël Delavau|Raphaël de Lavau]], oncle de sa femme, de sa charge de président-[[trésorier général de France]] au [[bureau des finances]] de la [[généralité de Tours]]. Il occupe l'office jusqu'en 1787<ref>François Caillou (dir.), ''Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours'', Presses universitaires François-Rabelais, 2017</ref>.

Avocat et conseiller du roi au bailliage et siège présidial de [[Tours]], il succède en 1774 à [[François-Raphaël Delavau|Raphaël de Lavau]], oncle de sa femme, de sa charge de président-[[trésorier général de France]] au [[bureau des finances]] de la [[généralité de Tours]]. Il occupe l'office jusqu'en 1787<ref>François Caillou (dir.), ''Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours'', Presses universitaires François-Rabelais, 2017</ref>.


Il lègue à son fils [[Prudent-Jean Bruley]], en 1787, sa charge de président-trésorier de France au [[bureau des finances]] de la [[généralité de Tours]].
Il lègue à son fils [[Prudent-Jean Bruley]], en 1787, sa charge de président-trésorier de France au [[bureau des finances]] de la [[généralité de Tours]].
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Il a laissé d'assez nombreux écrits tant en vers qu'en prose et d'importantes œuvres musicales. Ces ouvrages sont restés inédits. Il a laissé, en outre, des opérettes, des vaudevilles, des ballets, des romances et chansons dont il a fait les paroles et la musique.
Il a laissé d'assez nombreux écrits tant en vers qu'en prose et d'importantes œuvres musicales. Ces ouvrages sont restés inédits. Il a laissé, en outre, des opérettes, des vaudevilles, des ballets, des romances et chansons dont il a fait les paroles et la musique.


Est conservé à la [[bibliothèque de Tours]] le manuscrit d'un divertissement en deux actes intitulé : ''Apollon et Cyrène'', dont il avait composé les paroles. L'organiste de Saint-Martin, Jean-Baptiste Dupré, s'était chargé, en 1771, de la partie musicale<ref>Comme l'indique une note de Dupré même à la page 168. </ref>.
Est conservé à la [[Bibliothèque municipale de Tours|Bibliothèque de Tours]] le manuscrit d'un divertissement en deux actes intitulé : ''Apollon et Cyrène'', dont il avait composé les paroles. L'organiste de Saint-Martin, Jean-Baptiste Dupré, s'était chargé, en 1771, de la partie musicale<ref>Comme l'indique une note de Dupré même à la page 168. </ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Magistrat français du XVIIIe siècle]]
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Dernière version du 7 septembre 2024 à 13:32

Bernard-Prudent Bruley
Fonction
Trésorier général de France
Généralité de Tours
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Famille
Enfant
Blason

Bernard-Prudent Bruley (Paris, - Tours, ) est un magistrat et trésorier général français.

Membre de la famille Bruley, famille établie en Champagne au XVIe siècle, il est l'aîné des quatre enfants laissés par Prudent Bruley, mousquetaire puis procureur au Châtelet, marguiller de la paroisse Saint-Paul, et de Jeanne Estiennette Poinsignon.

Entré au collège du Plessis, il y fait de brillantes études. Placé ensuite dans l'administration des Domaines, il vient à Tours en qualité de secrétaire de l'Intendance. Il était parvenu jeune à une Inspection et allait être nommé Directeur, quand de précoces infirmités le firent renoncer à la carrière.

Il avait épousé, en 1758, Catherine Veron de La Croix, fille de Jean Veron de La Croix, consul de la ville du Mans, et de Catherine Delavau. Cousine germaine de François Véron Duverger de Forbonnais, la famille de son épouse occupait une haute situation industrielle dans la ville du LMans. Elle était à la tête de l'importante fabrication d'une étoffe dite Véronne, à laquelle elle avait donné son nom et qui était alors fort répandue en Italie.

Avocat et conseiller du roi au bailliage et siège présidial de Tours, il succède en 1774 à Raphaël de Lavau, oncle de sa femme, de sa charge de président-trésorier général de France au bureau des finances de la généralité de Tours. Il occupe l'office jusqu'en 1787[1].

Il lègue à son fils Prudent-Jean Bruley, en 1787, sa charge de président-trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Tours.

Il est l'ancêtre de Mgr Georges-Prudent-Marie Bruley des Varannes.

Bibliographie

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Il a laissé d'assez nombreux écrits tant en vers qu'en prose et d'importantes œuvres musicales. Ces ouvrages sont restés inédits. Il a laissé, en outre, des opérettes, des vaudevilles, des ballets, des romances et chansons dont il a fait les paroles et la musique.

Est conservé à la Bibliothèque de Tours le manuscrit d'un divertissement en deux actes intitulé : Apollon et Cyrène, dont il avait composé les paroles. L'organiste de Saint-Martin, Jean-Baptiste Dupré, s'était chargé, en 1771, de la partie musicale[2].

Notes et références

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  1. François Caillou (dir.), Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2017
  2. Comme l'indique une note de Dupré même à la page 168.

Bibliographie

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Liens externes

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