Voir la source de Capital-investissement

Le '''capital-investissement''' (en anglais : '''''private equity''''') est un mode d'investissement de [[capital]] où un [[investisseur]] ou [[Fonds de placement|fonds d'investissement]] utilise des capitaux pour acheter des parts d'une [[entreprise]] non cotée en bourse.

== Concept ==

=== Définition ===
Le capital-investissement consiste, ''stricto sensu'', en une augmentation de capital d'une entreprise par un apport d'une autre entreprise spécialisée dans l'investissement<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pascal|nom1=Barneto|prénom2=Georges|nom2=Gregorio|prénom3=Jean-Jacques|nom3=BENAIEM|prénom4=Stéphane|nom4=Ouvrard|titre=DSCG 2 Finance - Manuel|éditeur=Dunod|date=2021-11-17|isbn=978-2-10-082577-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=bTNPEAAAQBAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2022-09-29}}</ref>. Le capital-investissement (''private equity'') est ''private'' car il est apporté à des entreprises qui ne sont pas cotées en bourse<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Olivier Coispeau|titre=Dictionnaire de la bourse, 7e édition|lieu=France, Canada|éditeur=Séfi|année=2013|pages totales=693|isbn=978-2-89509-141-7}}</ref>. Le ''private equity'' s'oppose au ''public equity'', qui désigne des titres qui ont fait l'objet de procédures de cotation publique sur un marché<ref name=":4">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Mondher|nom1=Cherif|prénom2=Stéphane|nom2=Dubreuille|titre=Création de valeur et capital-investissement: Collection Synthex|éditeur=Pearson|date=2005-07-15|isbn=978-2-7440-7080-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=oOAvAAAACAAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2022-09-30}}</ref>.

Parce que les opérations de ''private equity'' ont lieu sur les [[De gré à gré|marchés de gré à gré]] et non sur les places boursières, les obligations réglementaires et régulations liées au ''private equity'' sont moindres. Pour la même raison, la liquidité est également plus difficile à trouver. Pour compenser cet aspect, le capital-investissement vise des performances de long terme supérieures à celles des marchés financiers.

Les sociétés qui apportent le capital sont des fonds d'investissement, aussi appelées sociétés de portefeuilles. Elles gèrent un [[portefeuille (finance)|portefeuille financier]], à savoir un ensemble de participations dans des entreprises<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Sébastien|nom1=Castaing|prénom2=Léo|nom2=Charles|prénom3=Josiane|nom3=Coquet|prénom4=Carine|nom4=Kurowska|titre=DCG 5 Economie contemporaine - Manuel - 2e éd.: Réforme Expertise comptable|éditeur=Dunod|date=2021-05-26|isbn=978-2-10-083040-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Ml0uEAAAQBAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2022-09-29}}</ref>. Leur objectif est d'acheter une entreprise ou une part d'une entreprise, souvent avec de la dette, pour revendre la part quelques années plus tard en ayant remboursé l'emprunt grâce aux revenus générés par l'entreprise.

=== Organisation et performance ===
L'investisseur en capital cherche souvent à réaliser une [[plus-value]] en cédant ou vendant sa part après 3 à 10 ans (selon le secteur économique). Cette « sortie » se fait de gré à gré, ou par [[introduction en bourse]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Viktor O. Ledenyov|auteur2=Dimitri O. Ledenyov|titre=Investment in capital markets|lieu=Saarbrucken, Germany|éditeur=LAP LAMBERT Academic Publishing|année=2017|pages totales=696|isbn=978-3-330-05708-1}}</ref>.

Afin d'optimiser la valeur future de l'entreprise et donc la plus-value à la cession, l'investisseur en capital ne va généralement pas se contenter d'apporter une aide financière. En plus des capitaux injectés, il va donc pouvoir apporter des conseils financiers, un réseau d'affaires et un soutien stratégique aux dirigeants de l'entreprise en portefeuille. L'ensemble des ressources ainsi mobilisées permettent d'accompagner la société dans son développement avant de céder les parts du capital détenues en générant une plus-value<ref>[https://www.investprep.fr/quest-ce-que-le-private-equity// Qu'est-ce que le Private Equity ? - Invest Prep]</ref>.

Le capital-investissement contribue au développement d'une entreprise, qui a besoin de fonds pour croître. Il peut aussi être utilisé pour racheter une société ou une division d'une société, ou encore l'aider à se redresser. En contrepartie du risque pris et de l'immobilisation de son capital sur une certaine période (coût d'opportunité), le fonds de capital-investissement espère un rendement sur le capital investi supérieur à celui des actions cotées, compte tenu de la non-liquidité de son investissement, parfois pour plusieurs années. Souvent, il accompagne aussi la société en portefeuille sur les questions stratégiques, financières, juridiques{{etc}}, et parfois il en prend le contrôle.

Le choix d'investissement de la part du fonds d'investissement repose sur des estimations et des calculs. Il exige un bon choix d'entreprise ainsi que l'évaluation du prix d'achat adéquat ainsi que de la structure d'endettement adaptée (il en existe en effet plusieurs). Cela passe par une modélisation (ex : LBO Model).

=== Types d'acteurs ===
Le capital-investissement se décline sous plusieurs formes selon l'objectif et la situation de l'entreprise<ref>[https://www.afic.asso.fr/Website/site/fra_rubriques_lecapitalinvestissement_ladefinitionducapitalinvestissement.htm Définitions sur le site de l'AFIC]</ref>. Les investissements peuvent être réalisés par des sociétés ou fonds d'investissement spécialisés constitués ''ad hoc'', privés ou publics, d'origine industrielle ou financière (capital-investissement institutionnel avec notamment les [[fonds de pension]], les assureurs et les banques), mais aussi par des individus fortunés et expérimentés ([[business angel|''business angels'']] ou investisseurs providentiels).

Certains fonds spécialisés de ''private equity'' investissent uniquement dans des actifs immobiliers<ref>[https://www.alumneye.fr/quest-ce-que-le-private-equity-en-real-estate/ Qu'est-ce que le Private Equity en Real Estate ? - AlumnEye]</ref>. Ces actifs immobiliers peuvent être des résidences étudiantes, des complexes hôteliers, des immeubles de bureaux ou des centres commerciaux. La différence majeure avec le ''private equity'' classique tient aux spécificités du secteur immobilier, extrêmement cyclique. Une autre spécificité tient au fait que certains fonds de ''private equity'' spécialisés en immobilier investissent dans des projets qu'ils vont eux-mêmes développer. Concrètement, le fonds fait l'acquisition d'un terrain et développe intégralement l'actif immobilier.

== Historique ==

=== Du Moyen Âge à la Renaissance : formes précoces ===
Le capital-investissement connaît ses balbutiements au [[Moyen Âge]], en [[Chine]] et en [[Europe]]. Cette forme de marché est dite [[de gré à gré]], entre deux acteurs : d'un côté, l'un dispose de capitaux, par exemple sous forme de liquidités, une [[monnaie de commodité]] reconnue par tous, et, de l'autre, un transporteur, par exemple un équipage œuvrant sous la responsabilité d'un capitaine de navire, chargé de réceptionner de la marchandise et de la livrer. Le transporteur doit ramener une cargaison (par exemple d'[[épice]]s ou de produits précieux). Le profit, la [[plus-value]], était partagé selon des règles proches de celles encore en vigueur dans le capital investissement entre les deux parties.

Cependant, cette forme primitive de capital-investissement n'est pas, en réalité, aussi simple, car les risques sont alors considérables : le transporteur, pour remplir sa part du marché et honorer le contrat passé avec l'investisseur, doit s'assurer de la disponibilité de la marchandise à la réception, il doit ensuite affronter les intempéries et les risques de vol, de guerre, etc. De son côté, l'investisseur doit pouvoir prouver au fournisseur et au transporteur sa [[solvabilité]]. C'est pourquoi, dès cette époque, aussi bien en Chine, en Europe et au Moyen-Orient, sont inventées des outils tels que la [[lettre de change]], et des formes primitives d'[[assurance|assurance-risque]].

=== Une pratique qui apparaît après 1945 ===
Au {{s-|XX|e}}, l'investissement en capital connaît un âge d'or aux [[États-Unis]], dans la [[Silicon Valley]] après la [[Seconde Guerre mondiale]] d'une part et dans les grandes universités américaines ([[Université Stanford|Stanford]], [[Massachusetts Institute of Technology|MIT]], etc.) d'autre part. Il s'implante ensuite en [[Europe]] dans les [[années 1970]].

Depuis les [[années 1970]], de nombreux fonds d'investissement se sont constitués. Ils injectent de l'argent dans des [[Entreprise|sociétés]] ayant besoin de [[capitaux propres]] ou entrent dans leur [[capital]] et leur [[gouvernance]], ou parfois se contentent de rachat d'actions détenues par les actionnaires historiques. L'investissement prend parfois la forme d'obligations convertibles et de produits dérivés (options, bons de souscription d'actions nouvelles notamment). Leurs prises de participation peuvent être unilatérales ou croisées.

En France par exemple, la création des ''Fonds Communs de Placement à Risque'' ([[Fonds commun de placement|FCPR]]) dans les [[années 1980]], ''des Fonds Communs de Placement pour l'Innovation'' (FCPI) en [[1996]] et des ''Fonds d'Investissement de Proximité'' (FIP) en [[2003]], ont encouragé cette activité, qui est toutefois restée moindre qu'en Amérique du Nord, où l'expansion des [[années 1990]] a été facilitée par le succès de la bourse de croissance, le [[NASDAQ|Nasdaq]] américain, lorsqu'il a bénéficié de la préférence boursière pour les jeunes sociétés, qui a offert [[Histoire des bourses de valeurs#La préférence pour les jeunes sociétés exacerbée|des capitalisations boursières sans équivalent dans l'histoire]] à de nombreux sites [[Internet]] ([[AOL]], [[Amazon]], [[Yahoo!|Yahoo]] et [[EBay]]), mais aussi des nouvelles sociétés de [[Microbiologie industrielle|biotechnologies]] ([[Amgen]], [[Genentech]], [[DeCODE Genetics]], [[23andMe]], [[Genset]], et [[Transgene (entreprise)|Transgene]]).

=== Depuis 2000 : entre bulles et croissance ===
Le capital-investissement a essuyé l'éclatement de la [[bulle Internet]] grâce à une rentabilité avérée à long terme. Il aurait investi en [[2006]] aux [[États-Unis]] {{nombre|290|milliards}} d'euros en rachats d'entreprises, contre {{nombre|220|milliards}} au premier semestre de [[2007]], provoquant la prise de contrôle de huit mille sociétés en six mois. Un salarié américain sur quatre - et un salarié français sur douze - travaillerait d'ores et déjà pour ces entreprises<ref>Sandrine Trouvelot, Philippe Éliakim, « Les fonds d'investissements, nouveaux maîtres du capitalisme mondial », ''Capital'', Paris, juillet 2007.</ref>.

La hausse récente des taux d'intérêt a entraîné des doutes sur la capacité de ces institutions, largement financées jusqu'ici par des crédits et obligations à taux bas, non seulement à continuer d'afficher d'importantes plus-values, mais encore à résister à des changements de conjoncture. Le demi-succès de l'introduction en bourse de [[Blackstone (finance)|Blackstone]] en [[juin 2007]], le plus important groupe mondial de capital-investissement, a donné un certain corps à ces inquiétudes.

Par ailleurs, le resserrement des conditions de l'emprunt sur les marchés financiers ou ''credit squeeze'' à la suite de la [[crise des subprimes]] en 2007 a entraîné des difficultés pour de nombreux fonds à lever les capitaux nécessaires à des opérations de LBO importantes. Le marché des LBO aux États-Unis et en Europe connaît ainsi une baisse importante : les transactions ont représenté {{nombre|192.7|milliards de $}} au premier trimestre 2007, 320,6 au second trimestre et 107,8 au troisième trimestre<ref>''Pour la France, les économistes craignent des effets plus sensibles que prévu'', [[Les Échos]], 9-10 novembre 2007, page 9</ref>.

Depuis il se développe cycliquement, au gré des aléas boursiers, des politiques fiscales incitatives et de la création de nouveaux outils et véhicules de placement stimulant ou facilitant la collecte des fonds. Le capital-investissement aurait ainsi levé {{nombre|10|milliards de $}} en 1991 contre {{nombre|459|milliards}} en 2006<ref>''The business of making money'', ''[[The Economist]]'', 7 juillet 2007</ref>.

La France dénombrait en [[2020]] plus de 300 fonds d'investissement<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Annuaire des fonds de private equity - France |url=https://www.infocession.fr/fonds-investissement |site=infocession.fr |date= }}</ref>, tous segments confondus. Leur nombre a régulièrement augmenté de [[2010]] à [[2020]], favorisée par l'attractivité de cette classe d'investissement par les souscripteurs des fonds, au détriment des investissements de type obligataire, dans un contexte de [[taux d'intérêt]] directeurs bas.

Le capital-investissement est aujourd'hui un secteur de la [[Secteur financier|finance]] considéré comme très prestigieux, les professionnels du private equity sont parfois décrits comme {{Citation|les rois de la finance}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=François |nom=Miguet |titre=Private equity, les nouveaux rois de la finance |url=https://www.lepoint.fr/economie/private-equity-les-nouveaux-rois-de-la-finance-26-02-2022-2466310_28.php |site=Le Point |date=2022-02-26 |consulté le=2023-02-24}}</ref>.

== Typologie ==

=== Capital d'amorçage ===
{{Article détaillé|Capital d'amorçage}}
Le [[capital d'amorçage]] est l'investissement dans un projet entrepreneurial qui n'en est encore qu'à un stage de [[recherche et développement]]. L'objectif de cette phase, très risquée sur le plan financier, est de finaliser le développement d'une technologie sous la forme de prototype permettant de valider la réussite du pari technologique, et de commencer à tester l'existence d'un marché. La signature d'un premier client assure la transition au stade du capital-risque.

=== Capital-risque ===
{{Article détaillé|Capital risque}}
Le [[Capital risque|capital-risque]] (''venture capital'') est la branche du capital-investissement qui est spécialisée dans le financement d'entreprises jeunes. Parce qu'elles n'ont pas encore de revenus, ou que peu de revenus, elles ne peuvent faire appel à un financement de marché et ont des difficultés à obtenir des prêts bancaires. Le capital-investissement leur apporte les fonds nécessaires à l'occasion de tours de financement<ref name=":3" />.

=== Capital-développement ===
{{Article détaillé|Capital-développement}}
Le [[capital-développement]] s'attache à financer le développement de l'entreprise une fois que celle-ci est déjà stable et consolidée. Il s'agit d'entreprises qui ont besoin de fonds importants pour nourrir leur croissance et générer plus de profits, souvent en profitant de [[rendements d'échelle]].

=== Capital-transmission ===
{{Article détaillé|Leveraged Buy Out}}
Le [[Achat à effet de levier|capital-transmission]] (''leveraged buy-out'') est destiné à accompagner la transmission ou la cession de l'entreprise. Il s'agit d'un achat à effet de levier. Cette opération d'acquisition se fonde sur un emprunt bancaire, et permet l'acquisition de la totalité du capital d'une société rentable. La société évolue généralement sur un marché mûr, par une combinaison de capitaux et de financements bancaires (dette structurée). Ils permettent à un dirigeant, associé à un fonds de capital-investissement, de transmettre son entreprise, ou plus généralement de préparer sa succession en cédant son entreprise en plusieurs étapes (LBO à double détente).

=== Capital-retournement ===
{{Article détaillé|Capital-retournement}}
Le [[capital-retournement]] a vocation à venir en aide à une entreprise en difficulté en contribuant à son redressement.

=== Fonds souverains ===
{{Article détaillé|Fonds souverain}}
Les [[Fonds souverain|fonds souverains]] sont un type singulier d'acteurs en ce qu'il s'agit de fonds d'investissement publics, détenus par un [[État]], et dont la mission est de placer ses liquidités excédentaires (provenant, par exemple, d'[[Balance commerciale|excédents commerciaux]]) sur les marchés financiers.

=== Fonds commun d'investissement ===
{{Article détaillé|Fonds commun de placement}}
Les fonds communs d'investissements, créés par puissances publiques, ont vocation à encourager ou permettre le développement de certaines filières, parfois à un niveau supranational en associant divers pays (par exemple en associant les six premiers pays de la [[Communauté européenne du charbon et de l'acier]] (CECA), dans les prémices d'[[Communauté européenne de l'énergie atomique|Euratom]], du [[marché commun]] et de la CECA qui préfigureront eux-mêmes la communauté européenne), ou bilatéralement entre deux pays. Ainsi, un fonds d'investissement bilatéral franco-chinois d'un milliard d'euros a été créé en [[2018]] afin de développer la recherche fondamentale et ses applications industrielles dans le domaine de l'[[intelligence artificielle]]<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Aifang |nom1=Ma |titre=Coopération entre la Chine et la France dans le domaine de l'intelligence artificielle |périodique=Monde chinois |volume=N°59 |numéro=3 |date=2019 |issn=1767-3755 |issn2=2271-1929 |doi=10.3917/mochi.059.0104 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-monde-chinois-2019-3-page-104.htm?ref=doi |consulté le=2021-10-29 |pages=104}}</ref>.

=== Fonds thématique ===
{{Article détaillé|Investissement thématique}}
Certains fonds d'investissement se spécialisent dans une thématique, qui peut avoir trait à la géographie, ou à une exigence de responsabilité (investissements dans des projets verts, par exemple). Ces thématiques d'investissements sont un élément de segmentation et de différenciation sur le marché des produits de placement, l'offre étant abondante et mondiale. Elles permettent d'attirer des [[Investisseur institutionnel|investisseurs institutionnels]] spécifiques aux côtés des investisseurs fondateurs du fonds.

=== Fonds d'investissement religieux ===
{{Article détaillé|Fonds d'investissement religieux}}
Certains fonds d'investissement relèvent explicitement de considérations [[Religion|religieuses]]. Ils utilisent comme critères d'investissement certaines règles définies dans leur livre sacré<ref>El-Gamal, M. A. (2012) La banque et la finance islamiques. De Boeck. https://audentia-gestion.fr/economie/PDF/9782804167042.pdf</ref>. La [[finance islamique]] a ainsi des fonds d'investissement qui relèvent du [[système juridique islamique]]. Dans un tel fonds, il n'est pas permis d'acquérir les parts d'entreprises fournissant des services basés sur l'intérêt, comme les banques conventionnelles, les compagnies d'assurance ou toute autre activité désapprouvée par la [[charia]] (fabrication, distribution ou vente de liqueurs, porc, viande non hallal, jeux de hasard, pornographie…).

== Stratégies ==

=== Achats de titres existants ===
Les opérations de capital-investissement s'effectuent souvent par l'achat de [[Valeur mobilière|titres]] existants auprès d'anciens actionnaires.

=== Augmentation de capital ===
Les opérations de capital-investissement peuvent aussi avoir pour origine une [[augmentation de capital]] : la société obtient des fonds nouveaux en émettant de nouveaux titres, augmentant ainsi la taille totale de la structure capitalistique de l'entreprise.

=== Effet de levier ===
Les opérations des fonds de capital-investissement sont souvent permises par un [[effet de levier]]. Le fonds emprunte des fonds, notamment auprès d'une banque, pour financer le rachat. Durant les années 2000, plus de 60 % du capital-investissement est dédié aux ''leverage buy-outs''<ref name=":4" />.

=== Dette mezzanine ===
La [[dette mezzanine]] est un investissement non-dilutif risqué<ref>{{Ouvrage|prénom1=David P.|nom1=Stowell|titre=Investment Banks, Hedge Funds, and Private Equity|date=2017|isbn=978-0-12-804723-1|isbn2=0-12-804723-2|isbn3=978-0-12-804724-8|oclc=1000454382|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1000454382|consulté le=2022-09-30}}</ref>.

=== ''Value investing'' ===
Le ''value investing'' est une stratégie qui consiste à investir dans une entreprise dont la valeur semble sous-évaluée par le marché<ref name=":5">{{Ouvrage|prénom1=Frank J.|nom1=Fabozzi|prénom2=H.|nom2=Markowitz|titre=The theory and practice of investment management : asset allocation, valuation, portfolio construction, and strategies|éditeur=John Wiley & Sons|date=2011|isbn=978-1-118-06751-2|isbn2=1-118-06751-7|isbn3=978-1-118-06756-7|oclc=747409429|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/747409429|consulté le=2022-09-30}}</ref>.

=== ''Growth investing'' ===
Le ''growth investing'' est une stratégie qui consiste à investir dans des entreprises qui ont des retours importants<ref name=":5" />.

=== ''Growth at a reasonable price'' ===
La stratégie de ''growth at a reasonable price'' (GARP) consiste à combiner une stratégie ''value'' et ''growth'' en trouvant un point d'équilibre en le caractère sous-évalué d'une entreprise et ses retours importants<ref name=":5" />.

== Classements ==

=== Classement Alumneye - Junior ESSEC ===
La structure de préparation aux entretiens Alumneye et la [[Junior-Entreprise|Junior Entreprise]] de l'[[ESSEC Business School|ESSEC]] publient un classement des fonds de private equity basé sur la réputation des fonds auprès des étudiants de [[École supérieure de commerce en France|Grandes Écoles de commerce]] ([[HEC Paris|HEC]], [[ESSEC Business School|ESSEC]], [[ESCP Business School|ESCP]], [[EDHEC Business School|EDHEC]], [[EM Lyon Business School|emlyon]]) et d'[[École d'ingénieurs en France|ingénieurs]] ([[École polytechnique (France)|Polytechnique]], [[École nationale supérieure des mines de Paris|Mines ParisTech]], [[École nationale des ponts et chaussées|Ponts ParisTech]], [[École centrale Paris|Centrale Paris]], [[École centrale de Lyon|Centrale Lyon]]) ainsi que [[Université Paris Dauphine-PSL|Dauphine]] et [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]]<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Rouard, Fabio Russo, Vincent Legrand|titre=Classement 2021 Alumneye Junior Essec des fonds de private equity|pages totales=58|lire en ligne=https://www.alumneye.fr/wp-content/uploads/2021/03/Classement-2021-AlumnEye-Junior-ESSEC-des-fonds-de-Private-Equity.pdf}}</ref>.
{| class="wikitable"
|+Classement 2021<ref name=":2" />
!Rang
!Nom
|-
|1
|[[Blackstone (finance)|Blackstone]]
|-
|2
|[[Ardian]]
|-
|3
|[[Goldman Sachs|Goldman Sachs PIA]]
|-
|4
|[[Rothschild & Co|Rothschild Five Arrows]]
|-
|5
|[[Warburg Pincus|Bain Capital]]
|-
|6
|[[Kohlberg Kravis Roberts & Co.|KKR]]
|-
|7
|[[The Carlyle Group|Carlyle]]
|-
|8
|[[PAI partners|PAI Partners]]
|-
|9
|[[Eurazeo]]
|-
|10
|[[:en:Vista_Equity_Partners|CVC]]
|-
|11
|[[Advent International|Advent]]
|-
|12
|[[:en:Bridgepoint_Group|Bridgepoint]]
|-
|13
|[[Cinven]]
|-
|14
|Cathay Capital
|-
|15
|[[Apax Partners|Apax]]
|-
|16
|[[:en:Insight_Partners|Apollo]]
|-
|17
|Astorg
|-
|18
|IK Investment
|-
|19
|[[Permira|EQT]]
|-
|20
|Blackfin Capital
|-
|21
|Naxicap
|-
|22
|[[Permira]]
|-
|23
|[[LBO France]]
|-
|24
|Andera
|-
|25
|[[Oaktree Capital Management|Oaktree Capital]]
|-
|26
|Sagard
|-
|27
|[[L Catterton|L. Catterton]]
|-
|28
|[[3i]]
|-
|29
|Latour
|-
|30
|[[BC Partners]]
|}

=== Classement de Private Equity International ===
''[[:en:Private_Equity_International|Private Equity International]]'' classe les sociétés d'investissement selon le montant cumulé de fonds levés au cours des cinq dernières années<ref name=":0">{{Lien web |langue=en-US |prénom=Omri |nom=Wallach |titre=The 25 Largest Private Equity Firms in One Chart |url=https://www.visualcapitalist.com/25-largest-private-equity-firms-chart/ |site=Visual Capitalist |date=2020-11-04 |consulté le=2022-05-14}}</ref>.
{| class="wikitable"
|+Classement 2020<ref name=":0" />
!Rang
!Nom
!Montant des fonds levés au cours des cinq dernières années (en milliards de [[Dollar américain|dollars US]])
|-
|1
|[[Blackstone (finance)|Blackstone]]
|96 milliards USD
|-
|2
|[[Carlyle Group|Carlyle]]
|62 milliards USD
|-
|3
|[[Kohlberg Kravis Roberts & Co.|KKR]]
|55 milliards USD
|-
|4
|[[TPG Capital|TPG]]
|39 milliards USD
|-
|5
|[[Warburg Pincus]]
|38 milliards USD
|-
|6
|[[:en:Neuberger_Berman|Neuberger Berman]]
|37 milliards USD
|-
|7
|[[CVC Capital Partners|CVC]]
|36 milliards USD
|-
|8
|[[EQT Partners|EQT]]
|35 milliards USD
|-
|9
|[[Advent International|Advent]]
|33 milliards USD
|-
|10
|[[:en:Vista_Equity_Partners|Vista Equity Partners]]
|32 milliards USD
|-
|11
|[[:en:Leonard_Green_&_Partners|Leonard Green]]
|26 milliards USD
|-
|12
|[[Cinven]]
|26 milliards USD
|-
|13
|[[Bain Capital]]
|26 milliards USD
|-
|14
|[[Apollo Global Management|Apollo]]
|25 milliards USD
|-
|15
|[[:en:Thoma_Bravo|Thoma Bravo]]
|25 milliards USD
|-
|16
|[[:en:Insight_Partners|Insight]]
|23 milliards USD
|-
|17
|[[BlackRock]]
|22 milliards USD
|-
|18
|[[:en:General_Atlantic|General Atlantic]]
|22 milliards USD
|-
|19
|[[Permira]]
|22 milliards USD
|-
|20
|[[Brookfield Asset Management|Brookfield]]
|22 milliards USD
|-
|21
|[[:en:EnCap_Investments|EnCap Investments]]
|21 milliards USD
|-
|22
|[[:en:Francisco_Partners|Francisco Partners]]
|19 milliards USD
|-
|23
|[[:en:Platinum_Equity|Platinum Equity]]
|18 milliards USD
|-
|24
|[[:en:Hillhouse_Capital_Group|Hillhouse]]
|18 milliards USD
|-
|25
|[[Partners Group]]
|18 milliards USD
|}

=== Classement HEC Paris - Dow Jones ===
L'école de commerce [[HEC Paris]] et l'entreprise [[Dow Jones and Company|Dow Jones]] classent les fonds de private equity en fonction de leur performance agrégée sur une période de dix ans{{Refnec|date=18 avril 2024}}.
{| class="wikitable"
|+Classement 2021
!Rang
!Nom
!Score de performance
|-
|1
|[[:en:Accel-KKR|Accel-KKR]]
|3,34
|-
|2
|[[Carlyle Group|Francisco Partners]]
|2,95
|-
|3
|[[:en:TA_Associates|TA Associates]]
|2,49
|-
|4
|[[:en:Vitruvian_Partners|Vitruvian]]
|1,56
|-
|5
|Great Hill
|1,36
|-
|6
|[[:en:Genstar_Capital|Genstar]]
|1,18
|-
|7
|[[:en:Hellman_&_Friedman|H&F]]
|1,17
|-
|8
|[[:en:Clayton,_Dubilier_&_Rice|CD&R]]
|1,12
|-
|9
|[[Advent International|Thoma Bravo]]
|1,00
|-
|10
|[[:en:Hg_(equity_firm)|Hg]]
|0,99
|-
|11
|[[:en:Veritas_Capital|Veritas]]
|0,95
|-
|12
|[[Cinven|Permira]]
|0,68
|-
|13
|[[Bain Capital|Leonard Green]]
|0,65
|-
|14
|[[:nl:Waterland_Private_Equity_Investments|Waterland]]
|0,60
|-
|15
|[[:en:Thoma_Bravo|EQT]]
|0,37
|-
|16
|[[:en:New_Mountain_Capital|New Mountain]]
|0,33
|-
|17
|[[:en:Welsh,_Carson,_Anderson_&_Stowe|WCAS]]
|0,23
|-
|18
|[[:en:General_Atlantic|Advent]]
|0,21
|-
|19
|Crestview
|0,18
|-
|20
|[[:en:Charlesbank_Capital_Partners|Charlesbank]]
|0,12
|}

== Résultats ==

=== Performances financières ===
Certaines études laissent penser que le capital-investissement est favorable à la croissance des entreprises ciblées. Ainsi, Constantin Associés ([[2007]]) conclut que les entreprises françaises sous [[Achat à effet de levier|LBO]] au début des années 2000 connaissent une croissance annuelle de leur chiffre d'affaires de 5,6 % contre 0,7 % pour la moyenne nationale. Cela s'accompagne d'une hausse des effectifs de 4,1 % contre 0,6 % en moyenne. Les salaires des entreprises sous LBO ont gagné +3,3 % contre +2,9 % en moyenne<ref>''L'impact social du LBO en France'', Études de Constantin Associés, mars 2007</ref>.

Ces dernières années, certains organismes de capital-investissement ont connu des performances fulgurantes. Ceci a conduit à une multiplication des investissements à risque. On a pu ainsi parler de [[bulle (économie)|bulle financière]], notamment pour ce qui concerne les opérations de taille importante (supérieures à {{nombre|100|millions}} d'euros) et financées grâce à de la dette bancaire ([[Achat à effet de levier|LBO]]).

Par ailleurs, selon une étude de l'AFIC/EY (Association Française des Investisseurs pour la Croissance) sur la période 2004-2013, le capital-investissement aurait largement surperformé d'autres classes d'actifs. Sa performance annualisée sur cette période aurait atteint 10,7 % contre 7,2 % pour l'immobilier, 5,6 % pour le CAC 40 et 5,6 % pour les Hedge Funds<ref>{{Lien web|langue=fr|titre = La performance du capital investissement en France|url = https://www.afic.asso.fr/fr/Les-chiffres-cles-du-capital-investissement/Les-etudes-cles-du-capital-investissement/La-Performance-du-capital-investissement-en-France.html|site = AFIC|date = }}</ref>.

Cependant, le private equity ne semble pas avoir eu des performances supérieures à celles d'indices actions américains par exemple<ref>{{Lien web |titre=An Inconvenient Fact: Private Equity Returns & The Billionaire Factory |url=https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3623820}}</ref>. Les performances globales du private equity relèveraient plus du mythe que de la réalité<ref>{{Ouvrage|titre=Private Equity Laid Bare|isbn=979-8596396027}}</ref>. Les travaux de [[Ludovic Phalippou]] et d'autres chercheurs montrent que la réalité économique diffère de ce que certains conseillers et acteurs de l'industrie, en prise avec des [[Conflit d'intérêts|conflits d'intérêts]], veulent bien l'admettre<ref>{{Lien web |titre=Travaux Ludovic Phalippou |url=https://papers.ssrn.com/sol3/cf_dev/AbsByAuth.cfm?per_id=337309}}</ref>.

=== Conséquences sociales ===
Selon Lily Fang, professeur de finance à l'[[Institut européen d'administration des affaires|INSEAD]], les [[inégalités salariales entre hommes et femmes]] tendent à se réduire lorsqu'un fonds de capital-investissement rentre au capital d'une entreprise<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Unexpected Role of PE Firms in Reducing Within-Firm Pay Inequality |url=https://knowledge.insead.edu/economics-finance/the-unexpected-role-of-pe-firms-in-reducing-within-firm-pay-inequality-17801 |site=INSEAD Knowledge |date=2021-12-07 |consulté le=2022-01-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Pilita|nom1=Clark|titre=Private equity’s strange effect on workplace inequality|périodique=Financial Times|date=2022-01-16|lire en ligne=https://www.ft.com/content/b21b9370-cb5c-4b22-a9bb-3efce502c897|consulté le=2022-01-17}}</ref>.

== Critiques ==

=== Effets environnementaux ===
L'émergence des [[critères environnementaux, sociaux et de gouvernance]] (ESG) a mené des investisseurs institutionnels, dans les [[années 2010]], à plus prendre en compte les questions afférentes dans leurs investissements<ref name=Actu_env2021>{{Lien web |langue=fr |titre=La prise en compte des risques climatiques progresse chez les investisseurs institutionnels français |url=https://www.actu-environnement.com/ae/news/risques-climatiques-investisseurs-32302.php4 |site=Actu-Environnement |consulté le=2021-10-29}}</ref>. Toutefois, les fonds n'ont pas, de manière générale, aligné leurs critères sur les conventions internationales pour la biodiversité et le climat<ref name=Actu_env2021/>.

La nature des investissements de certains fonds, et leurs conséquences environnementales, font souvent l'objet d'un manque de transparence. Les fonds favoriseraient des entreprises dégradant la biodiversité et le climat, au détriment de celles qui permettraient d'atteindre les objectifs de l'[[accord de Paris sur le climat]]<ref name="ActuEnvironnement2021oct">{{Lien web |langue=fr |titre=Climat : 99 % des fonds d'investissement mondiaux ne respecteraient pas l'Accord de Paris |url=https://www.actu-environnement.com/ae/news/Climat-fonds-investissement-mondiaux-non-respect-accord-Paris-38450.php4 |site=Actu-Environnement |consulté le=2021-10-29}}</ref>. Ainsi, un rapport de l'[[Organisation non gouvernementale|ONG]] ''[[Carbon Disclosure Project]]'' analysant {{nombre|16500}} fonds d'investissement dans le monde, représentant {{nombre|27000}} milliards de dollars d'actifs sous gestion, conclut que moins de 1 % des actifs sous gestion du monde serait actuellement aligné sur les accords de Paris pour le climat<ref name=ActuEnvironnement2021oct/>. Seuls 0,5 % des fonds (158) ont aligné leur portefeuille de manière à limiter le réchauffement sous les 2 °C (dont 102 sous 1,5 °C)<ref name="ActuEnvironnement2021oct" />. À l'opposé, plus de {{nombre|8 000}} fonds (62 % des actifs) engagent les entreprises sur {{Citation|une trajectoire de température supérieure à 2,75°C }}<ref name="ActuEnvironnement2021oct" />.

=== Opacité et éthique ===
Côté investisseurs privés, il est reproché aux grands « fonds commun d'investissement » une fréquente opacité, une absence de [[fonds éthique|critères éthique]]s<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Collectif|titre=Dictionnaire critique de la RSE|éditeur=Presses Universitaires du Septentrion|date=2016-06-30|isbn=978-2-7574-1413-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=md6jDAAAQBAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2022-09-30}}</ref>.

=== Quête du profit et réduction de la qualité des services ===
Une étude menée par des économistes de l'[[université de Chicago]] montre que les cliniques rachetées par des fonds de capital-investissement enregistrent une augmentation de la mortalité de court terme des patients affiliés à [[Medicare]] de 10 %<ref>{{lien web|langue=en-US |titre=Does Private Equity Investment in Healthcare Benefit Patients? Evidence from Nursing Homes Archives |url=https://bfi.uchicago.edu/research_group/does-private-equity-investment-in-healthcare-benefit-patients-evidence-from-nursing-homes/ |website=BFI |consulté le=2021-02-22}}</ref>. Cette propriété par un fonds de capital-investissement a aussi tendance à faire augmenter les coûts de traitement des patients<ref>{{lien web|prénom=Chris |nom=Flood |titre=US Congress examines private equity role in surging healthcare costs |url=https://www.ft.com/content/7c8b4d01-f1cc-3db2-8b65-589cf4c1d77f |website=[[Financial Times]] |date=2019-10-14}}</ref>. Dans le secteur de la [[dermatologie]], le rachat par des fonds a fait augmenter la pression sur les dirigeants pour qu'ils augmentent leur profitabilité, réduisant la qualité des traitements aux patients<ref>{{article|prénom1=Suhas|nom1=Gondi|prénom2=Zirui|nom2=Song|titre=Potential Implications of Private Equity Investments in Health Care Delivery|journal=JAMA|volume=321|numéro=11|date=2019-03-19|issn=1538-3598|pmid=30816912|pmc=6682417|doi=10.1001/jama.2019.1077|pages=1047–1048}}</ref>{{,}}<ref>{{article|prénom=Jack S.|nom=Resneck|titre=Dermatology Practice Consolidation Fueled by Private Equity Investment: Potential Consequences for the Specialty and Patients|journal=JAMA Dermatology|volume=154|numéro=1|date=2018-01-01|issn=2168-6084|pmid=29164229|doi=10.1001/jamadermatol.2017.5558|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29164229/|pages=13–14}}</ref>.

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage |auteur=Arnaud Bouyer |titre=Les fonds d'investissement sont-ils... des prédateurs ? |éditeur=JC Lattès |année= 2007 |pages totales=174 |isbn=978-2-7096-2981-2}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Gilles|nom1=Mougenot|prénom2=Xavier|nom2=Jaspar|prénom3=Louis|nom3=de Lestanville|préface=Christian Poncelet|titre=Tout savoir sur le capital investissement|sous-titre=Capital risque - capital développement - LBO|éditeur=Gualino éditeur|collection=City & York|lieu=Paris|année=2007|mois=mai|numéro d'édition=4|pages totales=394|isbn=978-2-297-00422-0}}
* {{Ouvrage |auteur1=[[Christophe Bavière]] |auteur2= Benoist Grossmann |titre=Tribulations financières au pays des entrepreneurs |éditeur=éditions du Cherche Midi |isbn=978-2-7491-4869-4}}
* {{Ouvrage |langue=Anglais |auteur=[[Ludovic Phalippou]] |titre=Private Equity laid bare|isbn=979-8596396027}}
* {{Article |prénom1=Xavier |nom1=Mahieux |titre=La gestion déléguée dans les fonds de capital-investissement : relation d'agence et clauses contractuelles des fonds |périodique=Revue d'économie financière |numéro=97 |date=2010 |issn=0987-3368 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/42904783 |consulté le=2021-10-29 |pages=253–274}}
* Nicolas Bédu, Fabien Foureault, Jean-Etienne Palard, ''Le private equity''. La Découverte, « Repères », 2022, 127 p.
* {{Lien web | nom1=Mole | prénom1=Beth | titre=Hospitals owned by private equity are harming patients, reports find | traduction=Les hôpitaux appartenant au capital-investissement nuisent aux patients, selon des rapports | site=Ars Technica | date=2024-01-18 | url=https://arstechnica.com/health/2024/01/hospitals-slash-staff-services-quality-of-care-when-private-equity-takes-over/ | consulté le=2024-01-20 | langue=en}}
* {{Lien web | nom1=Beehive | prénom1=Fat | titre=New report details harm caused to healthcare industry by Apollo | traduction=Un nouveau rapport détaille les dommages causés au secteur de la santé par Apollo | site=Private Equity Stakeholder Project PESP | date=2024-01-11 | url=https://pestakeholder.org/news/new-report-details-harm-caused-to-healthcare-industry-by-apollo/ | consulté le=2024-01-20 | langue=en}}

=== Articles connexes ===
* [[Spéculation financière]]
* [[Capital-développement]]
* [[Business angel]]
* [[Fonds commun de placement|Fonds commun de placement à risque (FCPR)]], [[Fonds commun de placement dans l'innovation|Fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI)]], [[Fonds d'investissement de proximité|Fonds d'investissement de proximité (FIP)]]
* [[Private investment in public equity]]
* [[Capital d'amorçage]]
* [[Vice fund]]
* [[Owner Buy Out]]
* [[Associé exploitant]]
* [[Special purpose acquisition company|Special Purpose Acquisition Company]] (SPAC)

=== Liens externes ===
* {{lien web |url=https://www.economist.com/node/9441256 |langue=en |titre=The trouble with private equity |site=[[The Economist]] |date=7 juillet 2007}}

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