1970 Le Parsifal Devoile
1970 Le Parsifal Devoile
1970 Le Parsifal Devoile
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26. Le Spectre de Kundry 103
27. Les Nymphes 106
28. La Diablesse Originelle 109
29. Le Baiser Terrible 112
30. Métaphysique Pratique 115
31. Le Nervus Sympathicus 118
32. Adam-Kadmon 121
33. Le Couple Divin 124
34. Fal-Parsi 129
35. La Clé Suprême 132
36. Hatha-Yoga-Pradipika 135
37. La Confession Égyptienne 140
38. La Bête Mugissante 153
39. Les Trois Traîtres 157
40. Sérénité et Patience 162
41. La Reine des Jinas 169
42. Le Dragon des Ténèbres 176
43. Conclusion des Travaux Lunaires 181
44. Énigmes 186
45. L’illumination Finale 191
46. Tantrisme Blanc 197
47. Le Troisième Acte 209
48. Le Signe de Jonas 214
49. La Partition de Parsifal 220
3
1. Le Parsifal
4
devons faire un grand effort de travaux pour deviner et pour
se reconcentrer mentalement, parce que dans cette œuvre,
comme dans un cauchemar, nous trouvons confondus les
éléments les plus divers : hautes questions philosophiques,
rappels bibliques et orientaux, mysticismes, orthodoxie,
vestiges de culte catholique, rituels païens, nécromancie,
somnambulisme et hypnose, pratiques de la chevalerie
médiévale, extase, ascétismes, piété, rédemption, affinités de la
nature matérielle avec l’âme humaine, amour dans son
acception la plus rustre, amour dans son acception la plus
pure… »
5
Il est indiscutable que beaucoup de sincères fourvoyés et
pleins de bonnes intentions, indignés, déchireront leurs
vêtements et proféreront des choses horribles, contre nous
les gnostiques…
6
terrible, il resplendit glorieusement au sein de la tempête de
tous les exclusivismes.
7
2. Les Chevaliers du Saint Graal
8
Le terrain austère, nécessairement rocheux, en accord avec
les traditions initiatiques, resplendit au centre, dans un
espace très clair.
9
Il convient de savoir très clairement que de ces « eaux
statiques », spermatiques, génésiaques ou lacustres, vient le
splendide hiéroglyphe substantiel du zéro éternel…
10
Quand le Baptiste fut décapité, le Grand Kabîr s’en alla en
barque, jusqu’à un lieu désert et retiré, c’est-à-dire à la terre
des Jinas, où il réalisa pour les multitudes affamées,
l’extraordinaire et étonnant miracle de la multiplication des
cinq pains et des deux poissons, grâce auquel 5000 hommes,
sans compter les femmes et les enfants, mangèrent, et dont il
resta en outre 12 corbeilles, remplies de morceaux.
(Matthieu 14:15-21)
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3. Le Calice et la Lance
Roses astrales
12
Arcane céleste ! Arcane Gnostique
Où le Trismégiste atteignit les énigmes.
Pour vouloir te lire, Julien ouvrit.
13
Il est indiscutable que la lance gnostique-ésotérique du
Graal, ainsi que cette autre, celle des pactes magiques
maniée par Wotan, sont au fond, une seule et même chose :
l’emblème de la force sexuelle masculine, le phallus.
14
planétaire commença quelques fondations sur le lieu béni où
Jérusalem, la cité chérie des prophètes, s’élèvera plus tard.
15
Le prix de son recel sacré fut très élevé, car cet homme, pour
refuser de remettre le vase sacro-saint et la lance de
Longinus à la police romaine, fut fait prisonnier…
16
4. Klingsor, le mage noir
17
« Là-bas en secret, dans la demeure des délices » dit Titurel, le
vieux roi, « le mauvais mage attend les chevaliers du Graal,
pour les entraîner délicatement dans la luxure et les peines
infernales… »
Rose du péché
18
Ta chair m’appela, rose du péché !
Seuls dans la maison, moi en insomnie,
La nuit d’Octobre, la mer soulevée…
La gouttière, glou-glou-glou !
19
5. Amfortas, Roi du Graal
Et les gens qui passent par là, disent que le bon seigneur
tomba aussi, dans les bras d’une tumultueuse blonde qu’ils
appelaient Hérodiade, Kundry, Gundrigia, et je ne sais
comment encore…
Le malin, qui certes, ne fut jamais une douce brebis, sut tirer
un bon parti de cette merveilleuse occasion et, s’approchant
bien calmement jusqu’au couple luxurieux qui se renversait
20
sur le lit de plaisir, arracha la lance sacrée et, avec elle,
blessa épouvantablement le côté d’Amfortas, puis il s’éloigna
en riant.
Rose d’Orient
21
6. L’Amazone Sauvage
22
L’amazone farouche et rude, la femme symbole de la
Dramatique Wagnérienne, prototype magnifique de ce qu’il y
a de plus abject et de plus excellent à la fois dans le monde,
est certes formidable…
23
7. Le Chaste Innocent
24
Ô béni Hamsa miraculeux, force sexuelle du Troisième
Logos, immortel Ibis, blanche Colombe du Graal !
Le jour où tu m’aimeras
25
ce pétale blanc ultime et innocent : Passionnément !
Tous les trèfles auront quatre feuilles devineresses
quand se lèvera l’aube du jour où tu m’aimeras,
et dans la mare, nids de germes inconnus,
fleuriront les mystiques corolles des lotus.
Le jour où tu m’aimeras, chaque nuage coloré
sera une aile merveilleuse ; chaque couchant sera un mirage
des Milles et Une Nuits, chaque brise un cantique,
chaque arbre une lyre, chaque colline un autel.
Le jour où tu m’aimeras, pour nous deux
tiendra en un seul baiser
la béatitude de Dieu.
26
8. Le Fils d’Herzéléide
27
Ce rapace, protégé par les armes de Vulcain, combattit les
bêtes de l’abîme, viles représentations de ses antiques
erreurs, et les réduisit en poussière cosmique.
La rose de l’horloge
28
et le cristal d’un rêve se brise.
C’est l’heure de la couleuvre !
C’est l’heure de la poule :
le cimetière a des lumières,
se sanctifient devant les croix,
les dévotes, le vent agonise.
C’est l’heure de la poule !
C’est l’heure de la demoiselle :
larmes, lettres et chansons,
l’air embaumé de fleurs d’orangers,
la soirée bleue, une étoile seulement.
C’est l’heure de la demoiselle !
C’est l’heure de la chouette :
le vieillard déchiffre des écritures,
le miroir soudain se brise,
la vieille sort avec la burette.
C’est l’heure de la chouette !
C’est l’heure de la renarde :
une vieille fait le tour de la rue,
la vieille apporte à la jeune fille,
un anneau avec une rose.
C’est l’heure de la renarde !
C’est l’heure de l’âme en peine :
une sorcière au croisement,
par une prière excommuniée,
demande au mort sa chaîne.
C’est l’heure de l’âme en peine !
C’est l’heure du lubrique :
le hibou guette dans le sapin,
le brigand sur le chemin,
et dans le lupanar, Satan.
C’est l’heure du lubrique !
29
9. Les Mots de Kundry
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Ton corps délicieux, semble avoir été pétri des roses
délicates de la lisière de la campagne, qui rend fertile UAD-
AL KEBIR.
31
10. L’Hymne du Graal
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Dans l’éternité, le temps n’existe pas…
33
Les hommes de la lumière vont se placer en ordre, devant
deux grandes tables recouvertes de nappes ; elles sont
parallèles, et entre elles, un espace reste libre.
Que vive pour toujours notre foi et que sur nous ne cesse de
planer la colombe, propice messagère du Rédempteur. Mangez
le pain de la vie, et buvez le vin qui a jailli pour nous… »
34
11. La Sainte Relique
35
Pour lui, pour le Seigneur, pour ses bénédictions et ses grâces,
je dois soupirer dans une véhémente angoisse…
36
Mystère d’un enchantement qui détruit ma vie et l’alimente.
Mais je pressens quelque chose de terriblement Divin…
37
Les chœurs résonnent délicieusement, aimant et adorant…
38
12. Bayreuth
39
Il s’avère pathétique, clair et défini, que l’entreprise paya son
amende avec un plaisir infini, car c’est évident, il lui resta de
substantielles finances.
40
dirigea l’orchestre, que nous avons connu et avons applaudi, il
y a 12 ou 14 ans à Madrid, au cours de ces célèbres concerts du
Prince Alphonse, où se succédèrent tant de fameux chefs
allemands.
41
13. Le Mercure de la Philosophie
Secrète
Mercure
42
Traduction :
43
Pausanias, dans son livre V, nous le montre sagement : il a un
autel commun avec Jupiter tonnant, le Père des Divins et des
Humains…
44
Vossius dit, à juste titre : « Tous les Théologiens assurent que
Mercure et le Soleil sont un… »
45
14. La Svastika merveilleuse
46
Dans la délicieuse extase de l’âme ardente, nous pouvons et
même nous devons nous mettre en contact mystique avec
JANUS, l’austère et sublime Hiérophante Jina, qui enseigna
au monde autrefois, la science des Jinas.
47
Dans le Macrocosme aux splendeurs infinies, ses bras pliés
en angles droits, expriment avec plénitude la rotation
terrestre, toujours infatigable, ainsi que l’incessant
mouvement rénovateur du jardin cosmique…
48
Bienheureux le sage qui, aimant une femme, se submerge
heureux dans les Mystères érotiques sacrés de Minna ; les
terrifiantes ténèbres d’un véritable amour, qui est frère de la
mort, lui permettront de sublimer et de transmuter le
Mercure de la philosophie secrète.
49
15. La Force Sexuelle
50
« Écuelles, poêles, jarres et chaudrons,
Éviers, barils, toutes choses domestiques,
Il fait tout laver à ses lavandières,
Broches, coupes, casseroles et couvercles ».
« Je suis ce qui a été, est, et sera, et aucun mortel n’a levé mon
voile. »
51
tribus Aryennes, quoique d’époques et d’origines très
diverses.
52
super humanité sacrée, dont a toujours parlé pourtant toute
légende universelle…
53
Le vénérable Amfortas, grand seigneur, Roi du Graal,
successeur du vieux Titurel, blessé autrefois par le sexe
(Phallus ou lance), tandis qu’il tombait victime de la
séduction sexuelle, ne put être guéri que par l’Arme même
qui le blessa.
54
16. La Pierre Philosophale
Nous avons donc ici, la Pierre cubique de Jesod située par les
Kabbalistes hébreux dans nos organes sexuels eux-mêmes.
55
C’est la Pierre Bénie que le patriarche Jacob, très vivante
réincarnation de l’ange Israël, oignit autrefois d’huile
sacrée…
56
Jésus le Grand Kabîr dit : « La Pierre (le sexe) que rejetèrent
les édificateurs (religieux) est devenue le sommet de l’angle.
Le Seigneur a fait cela, et c’est à nos yeux, chose merveilleuse. »
(Matthieu 21:42)
57
Il adora Shiva, le Troisième Logos, L’Esprit Saint, il cracha
cependant toute sa bave diffamatoire sur la Neuvième
Sphère (le sexe)…
Klingsor guida les autres, alors que lui avait grand besoin
que quelqu’un le guide, et ne se préoccupa jamais de
l’élimination du Pharisien intérieur…
58
17. Lucifer
59
Le crépitement ardent du feu élémental des sages sous le
creuset alchimiste, est un axiome de la Philosophie
Hermétique.
60
Lucifer est le Gardien de la porte et des clés mystérieuses du
Sanctuaire où personne ne doit pénétrer, sauf les oints qui
possèdent le terrible secret d’Hermès.
Le chœur :
« Alors ces êtres éphémères possèdent le feu ardent ? »
Prométhée-Lucifer :
« Oui et par lui, ils apprendront de nombreux arts à la
perfection ».
61
Il est facile de comprendre cependant, qu’avec les arts qui
auto-ennoblissent et dignifient l’homme, le feu luciférien
reçu, s’est converti en la pire des malédictions.
62
18. Anges ou Diables
63
Zeus impétueux, celui qui amoncelle les nuages, représente
clairement l’armée des progéniteurs primordiaux, les Pitris,
les Pères qui créèrent l’homme à leur image et
ressemblance…
64
Pour cette raison si fatale, cette terre féconde et parfumée
changea alors son nom pour celui de Tophet et la noire
Géhenne, véritable prototype de l’enfer…
65
Si nous continuons ensuite, en ordre successif, apparaît
Bélial : de l’Empyrée n’est tombé, certes, aucun esprit plus
impur ni plus grossièrement enclin au vice que cette
créature qui, dans les anciens temps lémures, fut réellement
un Maître ou Guru angélique aux splendeurs ineffables.
66
Aïe, aïe, aïe ! Quelle douleur… Cette créature si excellente
tomba également dans la génération animale… Qu’elle est
terrible la soif de la luxure sexuelle !
67
Et pour conclure cette petite liste de Déités fulminés par le
rayon de la Justice Cosmique, il est nécessaire de dire que
dans le « Pandemonium », ne manque évidemment pas la
grande capitale de Satanas et ses Paires, Andraméleck, dont
nous avons tant parlé dans nos livres gnostiques précédents,
et Asmodée son frère…
68
Lucifer est le « Logos » dans son aspect le plus élevé et
« l’adversaire » dans son aspect inférieur, les deux se
reflètent en et à l’intérieur de chacun de nous.
69
19. Le Précieux Baume
70
La compréhension et l’élimination radicale sont impératives,
s’il est vrai que nous voulons réellement mourir en nous-
mêmes.
71
20. Absurde Justification
72
Ineffables, terriblement Divins convertis en hommes…
Déités se réincarnant dans des corps humains…
73
Auras, souffles, recommençant ensuite la marche évolutive
qui devra les conduire, une fois encore, de la pierre à
l’homme.
74
21. Le Papapurusha
75
Le papapurusha est L’Ego lunaire, le Méphistophélès de
Goethe, l’épouvantable Klingsor de la Dramatique
Wagnérienne…
76
parle est une quelconque des innombrables fractions
subjectives du papapurusha.
77
ATMA-VIDYA : Mot mystérieux, terme sanscrit, empli d’une
signification profonde. Traduisez-le par conscience éveillée,
libérée du papapurusha, par la totale annihilation de ce
dernier.
78
22. Réveillez-Vous !
Les dieux eux-mêmes, envient ceux qui sont éveillés, ils ne sont
pas étourdis, s’adonnent à la méditation, ils sont sages et se
délectent dans le calme de l’éloignement du monde.
79
tristesse, qui obéit à ceux qui ont atteint la libération et ne
connaissent pas la peur, acquiert des mérites que personne ne
peut mesurer.
80
De multiples agrégats de type subjectif, appelons-les « Moi »,
singularisent et donnent leur trait caractéristique à nos
passions.
81
23. La Force Serpentine
82
Le « S » (Serpent) et le « T » (Croix) sont deux symboles
ésotériques qui se complètent profondément.
83
« Qui veut monter doit tout d’abord descendre », c’est la Loi.
Toute élévation vient toujours précédée d’une humiliation.
84
La « clef », le « secret », je l’ai publié dans presque tous mes
livres antérieurs et il consiste à ne jamais répandre le « Vase
d’Hermès » pendant la transe sexuelle.
85
Dans la terre sacrée des Védas, cette paire de nerfs est
connue sous le nom d’Ida et Pingala ; le premier est en
relation avec la fosse nasale gauche et le deuxième avec la
droite.
86
électrique une troisième force magique ; je fais allusion au
Kundalini, le feu mystique de l’ahrat gnostique.
87
avec le vrai amour entre l’homme et la femme, et ne monte
jamais par l’épine dorsale des adultères et des pervers.
88
S’ils n’avaient pas répandu le Vin sacré, leur Némésis aurait
été bien différente ; la lyre d’Orphée ne serait jamais tombée
en morceaux sur le pavé du temple.
89
GHURNI, d’intenses aspirations mystiques.
90
Une fois au cours d’un voyage incorporel, en état d’extase ou
Samadhi, je m’aventurai à interroger ma Mère Divine
Kundalini de la manière suivante : Est-il possible que
quelqu’un dans le monde physique puisse s’auto-réaliser
sans la nécessité de la Magie Sexuelle ?
91
24. Le Miracle de la
Transsubstantiation
92
Car même Caton l’Ancien savait – dit-on –
Chauffer de vin sa vertu renfrognée.)
93
« Et Jésus, le Divin Grand Prêtre Gnostique, entonna un doux
cantique en louange du Grand Nom, et dit à ses disciples :
Venez à moi, et ainsi firent-ils.
94
Et prenant le calice, il rendit grâce et l’offrit à ses disciples. Et
il dit : Prenez et buvez. Parce que ceci est mon sang qui va être
versé pour la rémission des péchés. Et à partir de maintenant,
je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le
boirai avec vous dans le royaume de mon Père. Faites ceci en
mémoire de moi. »
95
Jean l’ineffable appuie sa tête sur le cœur du Grand Kabîr
Jésus, comme pour déclarer : l’Amour s’alimente d’amour.
96
Le Logos Solaire, de sa vie robuste et active, fait germer la
semence afin que croisse l’épi de millimètre en millimètre, et
qu’il reste ensuite enfermé dans la ferme dureté du grain,
comme à l’intérieur d’un précieux coffre.
97
Il est indiscutable que pour avoir des origines différentes, les
mots Vin, Vie, Vigne, ne laissent cependant pas d’avoir
certaines affinités symboliques…
98
Il est évident qu’au moyen du Sahaja Maïthuna, nous
pouvons et devons transformer l’ens-seminis en énergie.
99
25. Cherchez et Vous Trouverez
Il est écrit avec des charbons ardents dans le livre de tous les
mystères, que le Lanu ou disciple doit demander et
interroger, s’il est vrai qu’il aspire réellement de toutes les
forces de son âme à l’auto-réalisation intime.
100
Cet adolescent de la première partie du Drame Wagnérien
ne sait rien encore de la demeure des délices, ni du coin de
l’amour avec ses femmes-fleurs dangereusement belles, ni
rien de cette Kundry, Hérodiade, Gundrigia, très
délicieusement pécheresse ; il est encore l’Apprenti de la
Maçonnerie Occulte…
101
l’émotion supérieure, le mental authentique et la volonté
consciente.
102
26. Le Spectre de Kundry
103
tomber épouvantablement dans les enchantements des
irrésistibles femmes-fleurs à la terrible beauté.
104
Une splendide végétation tropicale et luxuriante s’étend,
lascive comme dans l’attente vorace de la pleine satisfaction
de ses plaisirs bestiaux…
105
27. Les Nymphes
106
Elles sont venues par tous les sentiers de la nuit. Voyez-les,
là ! Il y a des têtes dorées au soleil comme mûres, d’autres
semblent touchées d’ombre et de mystère. Têtes couronnées
de lauriers. Têtes qui voudraient reposer dans le ciel. Il y en
a quelques-unes qui ne parviennent pas à humer le
printemps, et beaucoup d’autres qui transcendent les fleurs
d’hiver.
107
Le passage musical qui souligne toute cette scène,
comparable à celles des mille et une nuits, a totalement
fasciné les publics les plus exigeants du monde entier.
108
28. La Diablesse Originelle
109
Et… Ô Dieux ! As-tu grandi et jailli du bocage parfumé ? »
Jolie petite mère, petite mère brune, qui eut un jour des lèvres
de grenade, des dents de marbre, des boucles qui roulaient en
cascades sur ton dos tiède et parfumé, et sur ton corps taillé
au burin…
110
Petite mère sainte qui eut un jour tous les enchantements de la
belle houri ; tendre petite mère, blanche et parfumée comme
un lys, qui en ouvrant son calice se convertit en berceau pour
te bercer.
Jolie petite mère, petite mère brune, toi qui en ces nuits de
pleine Lune, mettais la balançoire dans le grand arbre de ton
jardin…
111
29. Le Baiser Terrible
112
« Elle brûle déjà dans mon cœur ! Ses lamentations déchirent
mon âme ! J’ai vu saigner cette blessure… Qui saigne
maintenant en moi… Ici, ici même…
113
Le jardin des délices se réduit à un simple désert de
pénitents, et les femmes-fleurs se flétrissent et roulent sur le
sol traînées par de terribles ouragans.
114
30. Métaphysique Pratique
115
Au nom de la vérité nous devons dire ce qui suit : ce dont
l’humanité a besoin pour vivre, ce ne sont pas les hormones
ou les vitamines mais une pleine connaissance du Toi et Moi,
et en conséquence, l’échange intelligent des facultés
affectives les plus sélectes entre l’homme et la femme.
116
Il est urgent, impératif, indispensable, de nous émanciper du
cercle vicieux de l’accouplement vulgaire, et de pénétrer
consciemment dans la glorieuse sphère de l’équilibre
magnétique.
117
31. Le Nervus Sympathicus
118
fil doré qui les conduira des ténèbres à la lumière, de la mort
à l’immortalité.
119
Le Mouvement Gnostique révolutionnaire affirme que
l’ascèse chrétienne médiévale est maintenant dépassée,
obsolète, réactionnaire.
120
32. Adam-Kadmon
Il est écrit avec des charbons ardents dans le livre de tous les
mystères, que dans l’union de ces deux pôles magiques se
trouve la clef de tout pouvoir.
121
L’amour pour le conjoint ou la conjointe se relie
mystiquement à de splendides représentations qui ont leur
origine dans le monde de l’esprit pur.
122
Elle est sans aucun doute, l’archaïque berceau paradisiaque
d’Adam-Kadmon, la première race humaine, gens
androgynes, protoplasmiques, capables de se reproduire
comme nous l’avons déjà dit, par le pouvoir de la volonté et
de l’imagination unies en vibrante harmonie.
Terre des mille et une nuits des paradis « Jinas » dans les
régions septentrionales du monde.
123
33. Le Couple Divin
124
Il est évident que les deux Kundry luttent à bras-le-corps
dans l’âme miraculeuse de la beauté.
125
Dans cette représentation merveilleuse des miroirs
magiques, se trouve occulté tout le mystère de la fascination
sexuelle.
126
l’attitude médiévale qui relègue le sexe, le considérant bas,
pécheur, sale et ennemi de l’âme.
Ceci est une chose que nous ne devons jamais oublier ; une
identification si sublime avec le Divin ne pourrait jamais être
atteinte, sinon par des couples vraiment éveillés,
individualisés, illuminés.
127
Homère, le grand poète Grec, a réalisé une description
sublime et magique, du divin couple ZEUS-HÉRA : « Sous eux,
la germinatrice terre prodiguait verdure fleurie, lotus, trèfles
juteux, jacinthes et safran, lesquels pressés, turgescents et
tendres, se levaient du sol, et eux reposaient là ; ils
entraînaient là-haut les nuages scintillants et dorés, et
l’étincelante rosée se répandait sur la terre ».
128
34. Fal-Parsi
129
l’emportant finement sur le chemin du sentiment jusqu’à
l’origine sexuelle même de son existence.
130
Qui me ferait sentir sur ma poitrine, ta tête languissante
inclinée, et écouter tes divins soupirs d’amour et de
poésie !…
131
35. La Clé Suprême
132
Voilà l’Initié dans son fatal exil !… Chanter Phyllis par son
doux nom, et ensuite… Le meilleur est aimer. Embrasser ?…
Oui, au moment suprême !
133
Le héros victorieux, portant en sa splendide dextre la lance
de Longinus, s’éloigne du lit refuge en marchant lentement,
bien lentement, dans le jardin interne et délicat… Sous une
lumière diffuse d’or et de violet.
134
36. Hatha-Yoga-Pradipika
135
Le participant, bien des semaines avant le commencement des
“épousailles sacrées”, était dûment instruit par les prêtres.
Malheur à celui qui, en cet acte, laissait passer les moindres
pensées profanes ou cherchait en cet acte la satisfaction de ses
propres sens ! La colère de la Divinité devait s’abattre
impitoyablement sur lui. »
« Tes dents sont plus blanches que les perles qui poussent dans
les mers » dit le Grand Kabîr Jésus, en se référant au cadavre
d’un chien en décomposition.
136
l’ens-seminis, empoigne de fait, indiscutablement, dans sa
dextre omnipotente et terriblement Divine, cette lance de
Longinus, l’extraordinaire emblème du « genius lucis », la
force Odique ou magnétique, avec laquelle il fait le signe de
la croix pour convertir l’Ego animal en poussière cosmique.
137
La compréhension exclusiviste n’est pas tout ; elle est
urgente, indispensable, impérative, l’élimination radicale
absolue.
138
que nous pouvons en vérité éliminer radicalement une par
une toutes ces entités ténébreuses qui personnifient nos
défauts psychologiques et qui, dans leur ensemble,
caractérisent l’Ego animal.
139
37. La Confession Égyptienne
140
Indiscutablement, la créature humaine peut s’auto-réaliser
intimement, uniquement en remettant son corps à Dieu.
141
Ô ! Mahalakshmi, Maha Saraswati, Isis, Adonia, Insoberte,
Tonantzin, Divine Mère Kundalini ! Om… Santi… Santi…
Papyrus NEBSENI :
142
capable de faits mal intentionnés, cessa d’exister. Seul l’Ego
commet ces actes-là. L’Être du défunt, même avec son corps
vivant, ne réalisera jamais rien de pervers.)
143
revolvers, gaz, couteaux, venins, pierres, bâtons, potences,
mais encore on annihile la vie de ses semblables avec de
dures paroles, de violents regards, des actes d’ingratitude,
infidélité, trahison, éclats de rires, etc. Nombre de pères et
mères de famille vivraient encore si leurs enfants ne leur
avaient enlevé l’existence par leurs mauvaises actions. Des
multitudes d’époux et épouses respireraient encore sous la
lumière du soleil si le conjoint ou la conjointe l’avait permis.
Rappelons-nous que l’être humain tue ce qu’il aime le plus.
Toute souffrance morale peut nous rendre malade et nous
mener au sépulcre. Toute maladie a des causes psychiques.)
144
10. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans Memphis et qui
fais surgir et croître les flammes ! Je n’ai pas soustrait
l’aliment de mes semblables ». (L’Ego se plaît à séparer la
nourriture de ses semblables, à négocier illicitement avec
l’aliment d’autrui, à soustraire, à extraire ne serait-ce qu’une
partie de ce qui ne lui appartient pas, à affamer les peuples
ou des groupes de gens, à accaparer les vivres, en augmenter
les prix, en tirer d’absurdes plus-values, à enlever, à dérober,
à commettre des larcins, refuser le pain à l’affamé, etc.)
12. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans la région des lacs
et dont les dents brillent comme le soleil ! Je n’ai pas été
agressif ». (L’Ego est, par nature, provocateur, caustique,
ironique, mordant, insultant, piquant ; il aime l’attaque,
l’assaut, l’agression ; il blesse du subtil sourire de Socrate et
tue avec l’esclaffement tonitruant d’Aristophane. Dans l’Être
toujours serein, s’équilibrent avec sagesse, douceur et
vérité.)
14. « Ô Toi, Esprit qui te manifestes dans la vaste salle des
trente juges et qui te nourris des entrailles des pécheurs !
Je n’ai frustré personne ». (L’Ego se plaît à usurper, enlever,
145
faire des malversations, voler frustrer, troubler, bouleverser,
etc.)
18. « Ô Toi, Esprit Tatuf, qui apparais dans Ati ! Je n’ai
jamais prononcé aucune malédiction contre personne,
quand on m’a fait du tort ». (L’Ego aime médire, dénigrer,
abominer, discréditer. L’Être ne sait qu’aimer, bénir,
pardonner.)
146
19. « Ô Toi, Esprit Uamenti qui apparais dans les caves de
torture ! Je n’ai jamais commis d’adultère ». (L’Ego est
mystificateur, corrompu, vicié, faux ; il jouit dans la
justification de l’adultère, le rendant sublime, lui donnant
des teintes ineffables, subtiles ; il s’offre le luxe de le couvrir,
de le cacher à soi-même et aux autres, de le décorer, de
l’enjoliver de normes légitimes, avec des lettres de divorce ;
de le légaliser en de nouvelles cérémonies nuptiales. Celui
qui convoite la femme d’autrui, est, de fait, un adultère,
même si jamais il ne copule avec elle ; en vérité, je vous dis
que l’adultère, dans les tréfonds du subconscient des gens
les plus chastes, a bien souvent de multiples facettes.)
21. « Ô Toi, Esprit qui apparais dans Hehatu, toi, chef des
antiques Dieux ! Je n’ai jamais fait peur aux gens ». (L’Ego
aime terroriser, horripiler, épouvanter, intimider les autres,
menacer, abattre moralement le prochain, l’humilier,
l’effrayer, etc. Les maisons commerciales ont l’habitude
d’envoyer à leurs clients nonchalants des rappels souvent
très fins mais toujours menaçants.)
147
change arbitrairement les horaires, et altère le calendrier. Il
est utile de rappeler l’ordre authentique des sept jours de la
semaine : Lundi, Mercredi, Vendredi, Dimanche, Mardi, Jeudi,
Samedi. Les pseudo-sapiens altérèrent cet ordre.)
25. « Ô Toi, Esprit qui apparais dans Unes et dont la voix
est si pénétrante ! Je n’ai jamais fomenté de querelle ».
(L’Ego trouve agréable la plainte, la discorde, la dispute, la
querelle, la brouille, il est ami des chamailleries, des
altercations, des conflits, des procès, des litiges, des
discussions, des réclamations, des guerres, etc. Nous dirons,
en antithèse, que l’Être est distinct : il aime la paix, la
sérénité ; il est ennemi des dures paroles, abhorre les
altercations, les disputes. Il dit ce qu’il doit dire et garde le
silence, laissant à ses interlocuteurs pleine liberté de penser,
accepter ou rejeter ; après quoi il se retire.)
148
26. « Ô Toi, Esprit Basti, qui apparais dans les Mystères !
Je n’ai jamais fait verser de larmes à mes semblables ».
(Les pleurs des opprimés tombent sur les puissants comme
un éclair de vengeance. L’Ego cause partout, lamentations et
regrets. L’Initié, bien mort, même si son corps est encore en
vie, laisse, partout où il passe, des étincelles de lumière et
d’allégresse.)
29. « Ô Toi, Esprit qui sors de Kenemet et dont le nom est
Kenemti ! Je n’ai jamais injurié personne ». (Il est évident
que l’Initié bien mort, parce qu’il a dissout le Moi, n’a, à
l’intérieur de lui, que l’Être et évidemment, celui-ci est de
nature divine ; en conséquence, il serait incapable d’injurier
le prochain. L’Être n’offense personne, il est parfait en
pensée, parole et œuvre. L’Ego blesse, maltraite, nuit, insulte,
outrage, offense, etc.)
149
30. « Ô Toi, Esprit qui sors de Saïs et qui portes en tes
mains ton offrande ! Je n’ai jamais été querelleur ». (L’Ego
aime les tintamarres, le tapage, les bagarres, les disputes, les
heurts, le chahut, les rixes, les remue-ménages, les querelles,
etc.)
150
Le Moi aime frustrer, pervertir, corrompre, infecter tout ce
qu’il touche.)
35. « Ô Toi, TUM SEP, qui sors de Djedu ! Jamais je n’ai
jamais maudit le Roi ». (Les chefs d’État sont des véhicules
du Karma. En cela jamais nous ne devons les maudire.)
36. « Ô Toi, Esprit dont le cœur est actif et qui sors de
Debti ! Je n’ai jamais pollué les eaux ». (Ce serait le comble
de l’absurde, qu’un Initié, à l’Ego bien mort, commette le
crime de jeter des ordures ou des cochonneries dans les lacs
ou les rivières. Il est évident cependant que l’Ego est
enchanté par ces crimes, jouit en faisant le mal, ne ressent
aucune compassion pour les créatures ; il ne veut pas
comprendre qu’en contaminant l’élément liquide, il porte
préjudice à tout ce qui est vivant.)
37. « Ô Toi, Hi, qui apparais dans le ciel ! Sache-le, mes
paroles n’ont jamais été hautaines ». (L’Ego est par nature
hautain, superbe, orgueilleux, arrogant, impérieux,
méprisant et dédaigneux. Néanmoins, il a l’habitude de
dissimuler son orgueil sous la tunique d’Aristippe –
vêtement à trous et reprises – et s’offre même le luxe de
parler avec une feinte mansuétude et des poses piétistes,
mais sa vanité se voit à travers les trous de son habit.)
38. « Ô Toi, Esprit qui donne les ordres aux Initiés ! Je n’ai
jamais maudit les Dieux ». (Les gens pervers abominent et
dénigrent les Dieux, les Anges ou Devas.)
151
40. « Ô Toi, NEHEB-KAU, qui sors de la ville ! Je n’ai jamais
intrigué pour me faire valoir ». (L’Ego veut monter au
sommet de l’échelle, se faire sentir, être quelqu’un dans la
vie. Le Moi est acteur, brouillon, intrigant, auteur de
machinations, de mises en scènes, ami des conspirations, des
complots épineux, obscur, dangereux.)
152
38. La Bête Mugissante
153
Rois sublimes, dont certaines notes étonnantes de Diodore
de Sicile, qu’il nous reste encore à étudier, nous donnent un
compte rendu détaillé.
154
L’Initiateur ou Hiérophante est le Maître torero, les
banderilleros à pied sont les compagnons. Les picadors, eux,
les apprentis.
155
dont les origines proviennent, solennels, de l’aube de la vie
sur notre planète Terre.
156
39. Les Trois Traîtres
157
PILATE est le second ; qui toujours se lave les mains et se
déclare innocent, jamais il ne se reconnaît coupable.
158
Ceux de tempérament SATTVIQUE vont en haut » (les sphères
supérieures de l’univers).
159
Il est un axiome de sagesse occulte suivant lequel la demi-
queue restante, représente Vikriti, la modification de
Prakriti, l’éternel féminin.
160
connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libre ». (Jean
8:32)
161
40. Sérénité et Patience
162
Face à la fraternité sacrée, le Vénérable prit la parole et dit
en me désignant de l’index : « Mes frères, à vous, il vous
manque deux vertus que ce frère possède ».
« Il faut savoir être patient, il faut savoir être serein. » Dis-je
d’une voix posée et claire…
Il est indubitable que tous les frères durent être recalés pour
le travail supérieur, car seule mon insignifiante personne
sortit victorieuse de cette difficile épreuve.
163
« N’abandonne pas la Magie Sexuelle. Ton Moi est bien mort,
mais si tu commets l’erreur de tomber à nouveau dans la
génération animale, alors l’Ego ressuscitera peu à peu ».
164
ceux qui sont deux fois nés fabriquèrent dans la forge
incandescente de Vulcain.
165
Et je m’exclamai à forte voix tel un lion rugissant, appelant
ma Divine Mère Kundalini de toutes les forces de mon âme,
et sept trônes répétèrent mes clameurs.
166
Ah, me dis-je en moi-même, je dois éliminer de ma nature
intime ce rebelle pervers, qui n’a jamais voulu obéir au
Père…
« Que les Dieux me concèdent ton trône ! Ô RA ! Ainsi que ton
corps glorieux.
167
impitoyablement les compagnons d’Ulysse), elles eurent
ensuite, peu avant la venue de la souveraine Parque, l’aspect
d’enfants nouveaux nés.
168
41. La Reine des Jinas
169
Hercule attrapa Cerbère, le chien à trois têtes, et malgré ses
aboiements, le sortit du Tartare attaché par le collier.
170
Vois !… Soumis à toi, je me remets à ta volonté toute entière,
de toute mon ardeur et de tout mon zèle !…
171
portaient ferrures d’argent et dont les roues et les jantes
étaient du même métal.
172
« Que tes pieds sont beaux dans tes chaussures, fille de prince !
Les contours de ta hanche sont comme des colliers, œuvre des
mains d’un artiste.
Ton sein est une coupe arrondie, où le vin parfumé ne manque
pas. Ton corps est un tas de froment, entouré de lys.
Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux
d’une gazelle.
Ton cou est comme une tour d’ivoire ; tes yeux sont comme les
étangs d’Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim ; ton nez est
comme la tour du Liban, qui regarde du côté de Damas.
Ta tête est élevée comme le Carmel, et les cheveux de ta tête
sont comme la pourpre ; un roi est enchaîné par des
boucles !… » (Cantique des Cantiques 7:1-5)
173
Une nuit… Les étoiles resplendissantes dans l’espace que
tout embrasse, semblaient avoir un nouvel aspect.
174
révolutionnaire, augmentera progressivement le nombre de
mes adversaires.
175
42. Le Dragon des Ténèbres
176
la terre et ses anges (les Moi qui constituent l’Ego) furent
précipités avec lui ».
177
Lutter contre le Dragon après la Noce ? Quelle surprise, mon
Dieu ! Ce qui m’arrive est étrange.
178
succombera ? De quel côté pèsera la mort ? Le perfide Mara
se sent invulnérable dans son audace. L’espérance et l’excès
de haine l’agitent.
179
gouverne en tant qu’arbitre, et ses décisions viennent
augmenter le désordre, grâce auquel il règne. Après lui, il est
évident qu’en ces régions submergées sublunaires, le hasard
dirige tout.
180
43. Conclusion des Travaux
Lunaires
181
j’ouvris la vieille porte de cette demeure et sortis, marchant
bien lentement… Tout doucement… Par le chemin solitaire.
182
Mon corps planétaire pendant ce temps, ici sur la terre, gisait
en profond repos.
183
J’étais bien absorbé par tout cela, contemplant les foules de
toujours, quand soudain quelque chose d’insolite et bizarre
arriva ; il me sembla que le temps s’était quelque peu retenu.
184
C’est certes ce qu’on entend par transformer les eaux noires
en eaux blanches.
J’eus une nuit l’honneur le plus grand qui puisse être fait à
un être humain, je reçus la visite du Christ Cosmique.
L’Adorable tenait dans sa main droite un grand livre et il me
dit : « Tu vas entrer maintenant dans la sphère de Mercure ».
185
44. Énigmes
186
Si on parvient à fondre son mental dans un tout continu et
homogène, l’illumination est assurée.
187
Il cita alors à ma demande quelques paroles du Dharma,
dont les ultimes vers étaient : « Pour propager et glorifier les
nobles prouesses des Bouddhas et des patriarches, il te
manque de recevoir un bon coup de marteau sur la nuque ».
188
Une fois, je méditai de l’après-midi au matin du jour suivant,
utilisant le pouvoir de Dhyana pour me maintenir et avancer
jusqu’à atteindre directement l’état de profonde subtilité.
189
Le sentiment fut celui d’une antique montagne de sable qui
se dissoudrait tout à coup sous le soleil ardent, surgi après
de nombreux jours obscurs et couverts.
190
45. L’illumination Finale
191
Jésus, Bouddha, Hermès, Dante, Zoroastre, etc., durent
passer par cette difficile épreuve ».
192
d’efficacité ; ceci donne une légère idée du sens et de la
nature du « Wu ».
193
ressemblance du cosmos vivant, et en conséquence, le sens
cosmique de sa puissance sexuelle.
194
La conscience en ces moments d’indiscutables délices,
s’échappe du mental mortifiant, pour expérimenter le réel…
195
Quand nous empoignons valeureusement cette lance d’Éros,
dans l’évident propos de réduire en poussière tous et chacun
des éléments que nous chargeons en nous, la lumière jaillit.
196
46. Tantrisme Blanc
197
Le grand Maître Hindoustan Vatsyayana, dans la deuxième
partie du KÂMA-SÛTRA, expose sagement un abondant
enseignement ésotérique de l’art d’aimer, se préoccupant
très spécialement de cette chose extraordinaire qu’est, en
vérité, la division des types de femmes et hommes, selon la
taille de leurs parties sexuelles.
1. lièvre
2. taureau
1. gazelle
2. jument
3. éléphante
198
a. lièvre avec jument
a. froid
b. tempéré
c. ardent
199
c. ardent avec ardent
1. rapide
2. moyenne
3. longue
200
Le secret de la félicité de Dieu consiste en sa relation avec
lui-même.
Le Coran dit : « Va, prends pour femme une jeune fille que tu
caresses et qui te caresse, ne passe pas au coït sans être
préalablement excité par les caresses ».
201
Ainsi a dit Mahomet : « Dix grâces offre Allah à l’homme qui
octroie sa sympathie à la femme par des mains caressantes,
vingt, s’il la presse sur son cœur ; mais si son embrassement
amoureux est authentique, il obtient de Dieu trente grâces
pour chaque baiser ».
1. UTTANA-DANDA
2. TIRYAC
3. UPAWISHTA
4. UTTHITA
202
transcrire spécifiquement cette position sexuelle, appelée
« UPAWISHTA ». Il est clair cependant que, dans les futurs
traités, nous poursuivrons avec l’étude des autres asanas.
203
femme de ses coudes levés, introduit son membre et
la fait osciller ensuite, de droite à gauche.
204
Pierre Huard Ming Wong, parlant de la médecine chinoise,
dit :
205
(élément féminin) vont se mélanger ; et tant qu’ils sont unis,
les jeunes jettent leur essence dans un chaudron de bronze,
symbole de l’activité sexuelle. Mais les liquides génitaux, en
particulier le sperme (TSING), ne s’éliminent ni ne se perdent ;
ils peuvent revenir au cerveau par la colonne vertébrale, grâce
à quoi on récupère le cours de la vie.
206
Il est possible que, comme cela arriva avec les exercices
respiratoires, les Taoïstes se soient inspirés des Traités
Tantriques Hindous ; quelques-uns furent traduits en chinois à
l’époque des T'ANG, et connus par SOUEN-SSEU-MIAO.
207
« OM ! Obéissant à la déesse qui ressemble à un serpent
endormi dans le SVAYAMBHU-LINGAM, et merveilleusement
ornée, jouit de l’aimé et d’autres ravissements. Elle est allumée
par le vin et elle irradie de millions de rayons. Elle sera éveillée
– au cours de la Magie Sexuelle – par l’air et le feu, avec les
mantras YAM, DRAM et par le mantra HUM. »
208
47. Le Troisième Acte
209
dirigeant à la cabane de l’ermite, elle se dispose à la tâche de
le servir, comme elle le faisait jadis avec les saints chevaliers.
210
pelouse et Kundry accourt avec un récipient d’eau pour
arroser son visage.
211
Gurnemanz revêt le nouveau Roi de son juste-au-corps qui
était conservé, et de son manteau de chevalier ; avec lui, il
entreprend l’ascension jusqu’au château, dont les
splendeurs, grâce à la lance sacrée sexuelle, ne tarderont pas
à revenir.
212
Titurel, revenu un moment à la vie, se dresse dans le
cercueil, en même temps que, depuis la coupole, la blanche
colombe plane sur la tête du nouveau Roi, du sage par
compassion !… Tandis qu’éclatent, plus vigoureux que
jamais, les chants sacrés, Kundry, la femme symbole, tombe
inanimée et rachetée sur le sol, dans l’universel hommage
que les cieux et la terre rendent, glorieux, au Héros qui a
vaincu les puissances du mal, parvenant à la libération par
l’effort et le sacrifice.
213
48. Le Signe de Jonas
214
représenté dans l’alphabet sémite par la lettre SAMEK, qui
occupe le quinzième lieu Kabbalistique, celle qui symbolise
indubitablement, dans un début, la fameuse constellation de
la baleine, sous la régence de laquelle nous devons réaliser
tous les travaux de la « Neuvième Sphère ».
215
Regarde ! Tu es devenu un poisson travaillant dans les eaux
du chaos du premier instant. Maintenant, vous comprendrez
pourquoi le cercueil d’Osiris a la forme d’un poisson.
216
La première période de temps se conclut dans la « Seconde
Naissance » dont parle le Grand Kabîr Jésus au rabbin
Nicodème.
217
par d’incessantes transformations alchimiques avant de se
convertir en la « Perle Séminale ».
218
Le Mariage avec Guenièvre, la Divine Amazone, est certes un
autre événement de merveilles, qui marque le final en
apothéose du deuxième grand jour ou période de temps. Il
est indiscutable que nous expérimentons alors une autre
transformation radicale, car dans le Bouddhi, comme à
l’intérieur d’un vase d’albâtre fin et transparent, brûle la
flamme de Prajna.
219
49. La Partition de Parsifal
220
d’enchanteresse poésie et d’exquise tendresse, délicates ou
douces, sombres ou lugubres, toujours dans le caractère du
poème.
221
passé ; Klingsor le péché (le Moi) ; Parsifal la rédemption ;
Gurnemanz (le Guru), la tradition ; Kundry (la séduction).
222